lundi 13 novembre 2023

Mahsa Basir Tavana arrêtée pour avoir demandé justice pour son frère décédé

 Des agents des services des renseignements ont arrêté Mahsa Basir Tavana à 8 heures du matin le dimanche 12 novembre 2023.

Le département des renseignements de Racht, la capitale de la province de Gilan, l’avait convoquée par téléphone.

Mahsa Basir Tavana, mère de 2 enfants, a été immédiatement transférée au centre de détention du département des renseignements. Depuis ce matin, aucune information n’est disponible à son sujet ni sur les raisons de son arrestation.

Mahsa Basir Tavana est originaire de Fouman. Elle est la sœur de Mehran Basir Tavana, 29 ans, qui a été abattu par les forces de sécurité lors des manifestations iraniennes à Some’e Sara l’année dernière, le 16 novembre 2022.

C’est la 2e fois que Mahsa Basir Tavana est arrêtée. La 1ère fois, c’était à Fouman, le 17 août 2023, alors qu’elle accompagnait sa mère malade à l’hôpital. Elle a été libérée après un certain temps sous caution.

Le régime clérical arrête systématiquement les proches des manifestants tués lors du soulèvement de l’année dernière, avant l’anniversaire de leur mort, afin d’empêcher les familles d’organiser des cérémonies à leur mémoire.

Mahsa Basir Tavana arrêtée pour avoir demandé justice pour son frère décédé
Mitra Javadi

Inquiétudes croissantes pour Mitra Javadi

Entre-temps, on s’inquiète du sort d’une jeune femme arrêtée à Chahin Dezh, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental.

Des agents des services des renseignements ont arrêté Mitra Javadi il y a seize jours, le 27 octobre 2023, dans la ville de Chahin Dezh et l’ont transférée dans un lieu non divulgué.

Mitra Javadi, 19 ans, a également été arrêtée le 19 novembre 2022 pendant le soulèvement iranien et détenue pendant 19 jours dans l’un des centres de détention du Département des renseignements à Ourmia. Elle a été libérée sous caution le 8 décembre. Par la suite, la première branche du bureau du procureur général et révolutionnaire de Chahin Dezh l’a traduite en justice pour les chefs d’accusation suivants : “provocation de la population et perturbation de la sécurité publique” et “diffusion de propagande en faveur de groupes antigouvernementaux”.

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