• Il est nécessaire de punir les mercenaires, de fermer les ambassades et d’expulser les diplomates terroristes, ainsi que les agents du VEVAK et des pasdarans
Alors que l’attentat terroriste contre le professeur Alejo Vidal-Quadras, ancien Vice-président du Parlement européen (1999-2014), suscite une vaste condamnation internationale, de nouvelles indications de l’implication du fascisme religieux en Iran sur ce crime odieux apparaissent au grand jour. Ce dernier, craignant les conséquences de son crime, a recours à une stratégie désespérée et irrationnelle de bouc émissaire, accusant de manière absurde l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) d’être à l’origine de cet acte criminel. Cette tactique fait écho à l’assassinat du Pr. Kazem Radjavi à Genève et au massacre des membres de l’OMPI à la cité d’Achraf en Irak. Dès 1980, Khomeiny avait déclaré : « Ils se tuent et se torturent eux-mêmes et nous font porter le blâme ! »
Citant M. Vidal-Quadras depuis son lit d’hôpital, les médias espagnols ont rapporté : « Je n’ai pas d’autre ennemi que le régime iranien« , identifiant sans équivoque « le régime iranien comme le cerveau de cette tentative terroriste ». Selon Associated Press du 9 novembre, « une source policière proche de l’enquête a confirmé que Vidal-Quadras avait lui-même émis des soupçons (à l’égard du régime iranien) depuis son lit d’hôpital et que les enquêteurs l’examinaient comme l’un des nombreux motifs possibles« . Associated Press a ajouté qu' »un autre signe » de l’élargissement de l’enquête à l’implication du régime iranien est qu’un autre officiel a révélé qu' »une brigade provinciale (de Madrid) qui s’occupe du terrorisme et de l’extrémisme » s’est jointe à l’enquête.
Il convient de noter que le ministère des Affaires étrangères du régime avait inscrit le professeur Alejo Vidal-Quadras et le Comité international pour la recherche de la justice (ISJ) sur la liste noire il y a un an, le 26 octobre 2022.
A présent, l’ambassade du régime iranien à Madrid s’est empressée de publier un communiqué intitulé « Déclaration de l’ambassade de la République islamique d’Iran condamnant le terrorisme » le 10 novembre 2023. Omettant le nom de la victime, elle annonce de manière aberrante : « La nation iranienne a été et reste l’une des plus grandes et des plus anciennes victimes du terrorisme, avec 17 000 victimes innocentes des actes terroristes de la secte des Mojahedin-e Khalq. De ce point de vue, la lutte contre le terrorisme et la poursuite des auteurs d’actes terroristes ont été définies comme l’un des principes et des priorités de la politique étrangère de la République islamique d’Iran, qui condamne fermement tout type d’opération terroriste. »
Hier soir, le site « Mashregh » des services de renseignement des pasdarans a présenté un scénario ubuesque selon lequel « après le raid de la police albanaise sur le siège de ce groupe, les dirigeants du groupe terroriste Monafeqin ont considéré trois pays, le Canada, l’Espagne et l’Allemagne, comme les principales destinations pour le transfert de leurs membres (…) Quadras s’oppose sérieusement au transfert des Monafeqin en Espagne (…) Le complot visant à assassiner cette personnalité politique, avec le scénario d’accuser la République islamique comme une cible à double objectif, est envisagé par ses membres. Les Monafeqin entendent réaliser un nouveau plan pour défier la République islamique en Europe après l’échec du scénario des Monafeqine contre Assadollah Assadi, un diplomate de notre pays« .
Comme la Résistance iranienne l’a répété à maintes reprises, toute complaisance à l’égard du fascisme religieux, y compris la libération du diplomate terroriste Assadollah Assadi, condamné à 20 ans de prison en Belgique, ne fait que l’encourager dans ses crimes et son terrorisme. Une semaine après la libération d’Assadi, des agents du régime des mollahs avaient pris pour cible le 31 mai et le 11 juin 2023, à coups d’armes à feu et des matériaux incendiaires, un bâtiment de partisans du CNRI à Saint-Ouen-l’Aumône, au nord de Paris, certains s’exprimant en persan. (Communiqué du CNRI du 11 juin 2023)
La Résistance iranienne demande au gouvernement, à la police et à la justice espagnols d’arrêter les auteurs du complot terroriste contre le professeur Alejo Vidal-Quadras, de les présenter et de les poursuivre en justice, et d’en divulguer tous les documents et les détails pour que le public en prenne connaissance. Comme il l’a toujours répété, la fermeture des ambassades et des représentations du régime iranien en Europe, l’expulsion des agents du ministère du Renseignement et des pasdarans et la sanction de leurs mercenaires sont des étapes cruciales pour faire face au terrorisme débridé du régime fasciste religieux et empêcher sa propagation.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 novembre 2023
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