mercredi 8 novembre 2023

Hadis Eslami et 3 autres femmes tuées par leur mari et leur père

 Trois cas de féminicide à Machad, Chiraz et Zabol

Le corps d’une jeune femme a été retrouvé dans le village de Bahar à Machad après deux semaines.

Hadis Eslami, 26 ans, était une caméraman de Machad qui tournait des films pour des cérémonies de mariage. Sa mère et son mari avaient signalé sa disparition depuis le 21 octobre 2023.

Le corps de Hadis Eslami a été retrouvé près du jardin de son mari le vendredi soir 3 novembre 2023, selon les médias et journaux d’État, y compris l’agence de presse officielle IRNA. L’enquête de la police a conduit à l’arrestation de son mari

Le mari de Hadis lui avait tiré une balle dans la tête.

Hadis Eslami et 3 autres femmes tuées par leur mari et leur père
Hadis Eslami

Dans un autre incident horrible, un homme a assassiné sa femme et sa fille à Chiraz, la capitale de la province méridionale de Fars.

L’agence de presse gouvernementale ILNA a rapporté le mardi 7 novembre qu’un homme de 46 ans avait utilisé une arme froide pour tuer sa femme, âgée de 36 ans, et sa fille, âgée de 8 ans. L’homme a été arrêté à proximité du lieu de l’incident et remis à la justice.

Lors d’un autre incident survenu à Zabol, dans la province du Sistan et Baloutchestan (sud-est), un homme a tiré sur sa femme de 16 ans dans la rue. Elle a été touchée au côté. Bien qu’elle ait été immédiatement transportée à l’hôpital, elle a perdu la vie en raison de la gravité de ses blessures.

Le féminicide est l’une des formes les plus vicieuses de violence à l’égard des femmes, qui n’est que trop répandue sous les lois misogynes des mollahs en Iran.

L’incapacité du régime iranien à criminaliser la violence domestique et la violence à l’égard des femmes a conduit à la propagation du fémicide, des crimes d’honneur et du meurtre d’enfants innocents par leur père, leur mari et d’autres membres masculins de la famille.

La commission des femmes du CNRI demande au rapporteur spécial des Nations unies sur la violence à l’égard des femmes d’enquêter sur ces cas et de tenir le régime pour responsable de son incapacité à protéger les femmes sans défense.


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