Impact des politiques de la République islamique sur les communautés rurales
L’histoire de la souffrance des citoyens de notre pays, dont les droits ont été bafoués par le gouvernement provincial, défie toute description conventionnelle. Cependant, le récit le plus déchirant est celui de la pauvreté et des privations subies par les villageois. À la lumière des politiques anti-peuple de la République islamique, les habitants du village « Wider » de la ville de Zarandiye, située dans la province de Kerman, se mobilisent sans relâche contre la construction d’une troisième usine de ciment à proximité de leur communauté. Alors que les responsables de l’usine affirment avoir obtenu les permis nécessaires auprès de l’Agence de l’environnement, les villageois restent déterminés dans leur opposition.
Le 20 octobre, l’Iran State Labor News Agency (IRNA) a rapporté, en citant les villageois, qu’en dépit de leurs protestations, il semble que les permis aient été accordés et que les inquiétudes de la population soient ignorées. Les villageois craignent que la construction de la troisième cimenterie ne nuise à l’environnement et n’aggrave les problèmes d’approvisionnement en eau et la pollution causée par les eaux usées et la poussière.
Cela aura un impact significatif sur des centaines de foyers qui dépendent de l’agriculture et du pâturage pour leur subsistance. Le 12 octobre, Mehdi Abrozen, chef du conseil islamique du village de Vader, a déploré que « l’usine continue de progresser malgré les protestations des habitants ». Abbas Ranjbar, membre du Conseil islamique, a également réfuté les affirmations selon lesquelles les villageois et les propriétaires de l’usine de ciment blanc de Fardad Saveh auraient trouvé un terrain d’entente. Il a expliqué que leurs demandes n’ayant pas été prises au sérieux, ils envisagent de recourir à la justice pour faire cesser la construction de l’usine.
La lutte des villageois des communautés rurales contre les catastrophes environnementales
Au cours du siècle dernier, l’économie rurale et l’agriculture traditionnelle n’ont connu que des pertes. Les crises sociétales persistent dans de nombreuses régions et, à mesure que le monde progresse, les systèmes précapitalistes des zones rurales sont confrontés à des défis de plus en plus importants. De nombreux villages ont déjà été dépeuplés et les maisons délabrées sont en ruine. Les réformes agraires menées par le passé dans des conditions non démocratiques n’ont pas tenu compte des intérêts des paysans et ont permis aux grands propriétaires terriens de conserver une grande partie de leurs biens par des moyens douteux. Les méthodes agricoles traditionnelles ont été maintenues, ce qui a entraîné des difficultés permanentes.
Cette situation désastreuse a laissé les villageois aux prises avec toute une série de problèmes. Ils n’ont pas accès à des soins de santé adéquats et à des services essentiels tels que le carburant, l’électricité et l’eau potable. Les possibilités d’éducation sont limitées et les revenus tirés des produits agricoles sont insuffisants. Des intermédiaires et des courtiers, soutenus directement ou indirectement par la République islamique, exploitent les paysans, aggravant ainsi leur situation. Les politiques de la République islamique ont conduit à la faillite de l’agriculture, à la pauvreté et à la migration d’innombrables paysans démunis vers les zones urbaines, où ils sont marginalisés.
Les luttes économiques de l’Iran rural sous la République islamique
Pour résoudre ces problèmes, les paysans laborieux de notre pays réclament des mesures immédiates. Ils réclament une distribution équitable des crédits gouvernementaux, l’accès aux semences, aux engrais et à l’assistance technique, l’expansion des coopératives de vente et de consommation pour les agriculteurs, des prix équitables pour les produits agricoles et la résolution des problèmes liés à l’eau. En outre, ils cherchent à redistribuer les terres aux agriculteurs sans terre et à éliminer les remboursements de prêts et les lourdes charges financières. Les groupes progressistes et les groupes de pression du pays doivent accorder une attention particulière à cette question cruciale.
Répondre aux préoccupations et aux demandes des communautés rurales
Le sort des villageois iraniens est un microcosme des défis auxquels sont confrontées les communautés rurales du monde entier, qui luttent contre des gouvernements peu réceptifs et des politiques injustes. Alors que la communauté internationale reconnaît de plus en plus l’importance du développement durable, il est essentiel que le gouvernement iranien accorde la priorité au bien-être de sa population rurale.
Les zones rurales de l’Iran recèlent un énorme potentiel de productivité agricole, mais leurs ressources et opportunités inexploitées restent étouffées par un manque d’investissement et de soutien. Il est essentiel que le gouvernement soit à l’écoute des préoccupations des villageois et travaille en collaboration pour trouver des solutions qui favorisent la croissance économique et la durabilité environnementale.
Nécessité d’un plaidoyer et d’une réforme
Les groupes de défense et les citoyens concernés doivent continuer à faire connaître les défis auxquels sont confrontées les communautés rurales de la République islamique. La communauté internationale peut jouer un rôle important en faisant pression sur le gouvernement iranien pour qu’il s’attaque à ces problèmes et mette en œuvre des politiques qui favorisent le développement rural et protègent l’environnement.
En conclusion, les politiques destructrices de la République islamique d’Iran pèsent sur les villageois du pays, entraînant des difficultés économiques et une dégradation de l’environnement. Il est temps de déployer un effort collectif pour répondre à ces préoccupations urgentes et œuvrer en faveur d’un avenir plus durable et plus équitable pour l’Iran rural. Le sort de ces villageois nous rappelle brutalement qu’il est important de répondre aux besoins des communautés rurales et de veiller à ce que leurs voix soient entendues et leurs droits protégés.
Source : Iran News Wire/ CSDHI
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