L’ancien secrétaire d’État adjoint aux affaires politiques, l’ambassadeur Lincoln Bloomfield, et le professeur Ivan Sascha Sheehan, doyen associé du Collège des affaires publiques de l’Université de Baltimore, ont dirigé cette discussion. Ensemble, ils ont présenté leur rapport historique, intitulé « IRAN : la main cachée de l’ayatollah ».
Le briefing au Congrès visait à démêler les subtilités du stratégie secrète du régime iranien, offrant une compréhension nuancée de ses efforts d’influence extérieure et de ses manœuvres en interne pour préserver le régime intégriste.
Un éminent intervenant à la conférence, le représentant américain Tom McClintock a déclaré : « J’ai vu comment le régime iranien a tenté d’influencer l’opinion publique américaine en diffusant de faux récits, en dissimulant des atrocités et en obtenant d’importantes concessions de la part d’Obama et l’administration Biden. Et nous avons maintenant vu les résultats. Des émeutes dans les rues des grandes villes du monde et des milliards de dollars versés aux mollahs iraniens pour financer leurs opérations terroristes dans le monde entier. »
« Il est important que nous comprenions comment la dictature iranienne a pu manipuler les médias, comment elle s’est insinuée dans le monde universitaire et comment elle s’est attiré les bonnes grâces des gouvernements qui, franchement, devraient être plus avisés. »
« Nous connaissons l’efficacité du Conseil national de la Résistance en regardant la campagne de désinformation des mollahs contre lui. Afin de contrer les efforts visant à saper le mouvement pour la liberté en Iran, nous devons d’abord comprendre leurs tactiques, et c’est l’objectif du panel d’aujourd’hui. »
Le représentant américain à la Chambre des représentants, Randy Weber, a également souligné l’urgence de s’attaquer à la menace posée par le régime iranien et à son influence en Europe et aux États-Unis. Le représentant Weber a critiqué le Département d’État pour sa trop grande indulgence envers le régime iranien, plaidant pour un changement d’orientation vers les partis d’opposition comme l’OMPI. Il s’est prononcé contre le fait de rester coincé dans le passé de 1979, soulignant la nécessité de reconnaître l’évolution du paysage géopolitique. Weber a soutenu que Téhéran manipule les tensions avec les partis d’opposition pour maintenir son pouvoir.
Au cours de ce briefing, l’ambassadeur Bloomfield a souligné le rôle de la machinerie de tromperie du régime iranien, notamment dans l’alimentation de la crise mondiale actuelle et le conflit en cours au Moyen-Orient. M. Bloomfield a souligné qu’en 40 ans, le régime de Téhéran a non seulement perpétué un déluge de mensonges et de propagande tout en réprimant son propre peuple, mais qu’il a également investi de manière significative dans des ressources à l’étranger, y compris dans des capitales étrangères comme Washington, pour influencer les politiques.
Bloomfield a déclaré : « Le régime iranien a toujours menti lorsqu’il est confronté à ses crimes. Ils ont menti à l’envoyé de l’ONU qui avait tenté d’enquêter sur le massacre de 1988. Ils ont menti au sujet du programme nucléaire lorsque les négociateurs européens et américains, après que les gens présents dans cette salle ont d’ailleurs révélé qu’il existait un programme secret d’enrichissement en 2002, ont commencé les négociations. Les Iraniens se sont ensuite vantés d’avoir menti aux négociateurs… Le régime a fait pression sur les capitales étrangères pour qu’elles répriment l’OMPI et les qualifient de terroristes. Le gouvernement des États-Unis l’a fait en 1997 dans le cadre d’un geste politique. Nous avons entendu à maintes reprises qu’il n’y a jamais eu le moindre acte de terrorisme de la part de l’OMPI, et quatre affaires judiciaires majeures l’ont démontré. »
Citant le besoin de Téhéran à attiser le bellicisme régional, Bloomfield a ajouté : « Pour le régime, le seul pilier qui le maintien au pouvoir est cette fiction selon laquelle il y a toujours une révolution islamique qui qui se dirige vers Qods, vers Jérusalem. C’est tout ce qui leur reste. Comment gardez-vous les fantassins des Gardiens de la Révolution, de la Force Qods, du Vevak, du ministère de la Justice, comment les fidélisez-vous ? »
Amb. Bloomfield a mis en doute la crédibilité des informations en provenance de Washington concernant les attentats du 7 octobre. Il a exprimé son scepticisme quant à l’idée selon laquelle le guide suprême du régime iranien n’avait aucune connaissance préalable de l’attaque, surtout compte tenu de la présence de chefs de milices à Téhéran la semaine précédente. En outre, il a mis en doute le manque de sensibilisation concernant les antécédents du ministre iranien des Affaires étrangères, Amir-Abdollahian, compte tenu de son association passée avec la Force Al-Qods et de ses deux réunions à Beyrouth avec de hauts responsables des forces paramilitaires soutenues par le régime quelques jours avant le 7 octobre.
Amb. Bloomfield a souligné : « Le régime ne se contente pas de diffuser son écran de fumée pour échapper à toute accusation. Je crois qu’il chuchote aussi ses alibis dans les oreilles, juste ici à l’intérieur de cette enceinte.
Le professeur Sheehan a évoqué une récente attaque contre le professeur Alejo Vidal-Quadras, président du Comité international en quête de justice. Le professeur Vidal-Quadras, ancien vice-président du Parlement européen, a été agressé par des individus armés à Madrid, survivant d’une balle dans la mâchoire dans ce qui semble être une tentative d’assassinat.
Le professeur Vidal-Quadras, connu pour son plaidoyer en faveur de la résistance iranienne en Europe, a soutenu le livre du professeur Sheehan.
Soulignant la gravité de l’attaque en Espagne, le professeur Sheehan a noté que les autorités espagnoles ont lancé une enquête antiterroriste, qui est toujours en cours. Le professeur Vidal-Quadras, alors qu’il était en convalescence à l’hôpital, a attribué l’attaque au régime iranien.
Le professeur Sheehan a déclaré : « Ceux d’entre nous qui étudient les organisations terroristes et leurs sponsors étatiques savent que ces entités sont rarement créatives dans leur recours à la violence. Des projets de meurtres contre rémunération, des tentatives d’enlèvement et des complots d’assassinat ont été ordonnés par les autorités iraniennes ici même à Washington et dans toute l’Europe. »
Citant son livre « IRAN : La main cachée de l’ayatollah », le professeur Sheehan a ajouté : « Le livre que nous publions aujourd’hui lève le rideau sur les efforts du régime iranien pour faire taire ses ennemis pro-démocratie et pour intimider les États-Unis. Ces opérations d’influence contribuent à expliquer pourquoi les responsables américains sont confrontés à cette fausse dichotomie entre intervention militaire d’un côté et engagement diplomatique fondé sur ’a complaisance, de l’autre. Cela ne reflète pas fidèlement les options qui s’offrent aux décideurs politiques de cette ville. Dans ce livre, j’aide à contextualiser la désinformation véhiculée par un réseau complexe d’agents iraniens et comment ces opérations d’influence sapent la résistance organisée dans le pays tout en influençant la perception de celle-ci dans le monde. »
« Dans la première partie du livre, j’examine comment l’Initiative des experts iraniens, l’IEI, a été déployée pour favoriser des idées trompeuses et promouvoir l’idée selon laquelle les Iraniens ne sont guère plus que des manifestants compulsifs, et que les appels aux droits de l’homme dans la rue iranienne ne sont rien d’autre qu’une partie normale de la vie quotidienne et ne sont pas l’indication d’un désir primordial de changement. »
Pour entendre l’intégralité des discours des éminents orateurs, veuillez consulter ce lien.
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