L’exécution de Hamidreza Azari, qui a été accusé de meurtre, est la première exécution signalée d’un présumé enfant délinquant en Iran cette année. Nous rappelons aux autorités iraniennes leur obligation, en vertu du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et de la Convention relative aux droits de l’enfant, d’interdire les peines de mort et leur application pour les crimes commis par des personnes de moins de 18 ans.
Nous sommes également troublés par l’exécution, le même jour, de Milad Zohrevand, 22 ans, la huitième personne à être exécutée dans le cadre des manifestations de septembre 2022. Les informations disponibles indiquent que son procès ne répondait pas aux exigences de base d’une procédure régulière en vertu du droit international des droits de l’homme. Il y a aussi des informations troublantes selon lesquelles les parents de Zohrevand ont été arrêtés après son exécution.
L’Iran est l’un des pays où la peine de mort est la plus élevée, en particulier pour les infractions liées à la drogue. Les minorités continuent également d’être condamnées à mort de manière disproportionnée.
Nous exhortons le gouvernement iranien à cesser immédiatement l’application de la peine de mort et à instaurer un moratoire sur son utilisation. Jusque-là, la peine de mort ne peut être infligée que pour les crimes les plus graves, qui se réfèrent à des crimes d’une gravité extrême qui entraînent intentionnellement et directement la mort. Nous appelons également le Gouvernement à cesser d’utiliser des procédures pénales pour punir les militants politiques et autres pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique.
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