Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, six hommes ont été exécutés dans la prison de Ghezel Hesar à Karaj, le 15 novembre. Trois d’entre eux ont été condamnés à mort pour des accusations liées à la drogue et trois autres à des peines de qisas (la loi du Talion) pour meurtre. L’identité de l’un des hommes a été établie comme étant celle de Mehdi Mosavar (photo), qui était dans le couloir de la mort pour meurtre. Il a été transféré pour exécution depuis l’unité 3 de la prison.
IHRNGO a précédemment rapporté l’exécution collective de trois autres hommes, dont Bagher Mohammadi Geravand et Nazir Mohammad, un ressortissant afghan, qui étaient tous dans le couloir de la mort pour des accusations liées à la drogue dans la prison ce jour-là.
Une source informée a déclaré à IHRNGO : « 13 personnes ont été transférées en isolement mardi (14 novembre). Quatre des condamnés à mort pour meurtre ont été renvoyés dans leurs cellules après avoir obtenu une prolongation de leur peine et les neuf autres ont été exécutés ».
Le 1er novembre, IHRNGO a signalé une exécution collective de neuf hommes à la prison de Ghezel Hesar. Une semaine plus tard, une autre exécution collective de huit hommes a eu lieu à la prison. Il s’agit de la troisième exécution collective à la prison en novembre.
Au cours des 10 premiers mois de l’année 2023, l’IHRNGO a enregistré plus de 600 exécutions, un nombre sans précédent au cours des huit dernières années. La majorité des exécutions ont eu lieu pour des accusations liées à la drogue, qui sont également à leur plus haut niveau depuis 2015. À l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort (10 octobre 2023), IHRNGO a appelé les États membres des Nations unies à retirer le financement des projets de l’ONUDC sur le trafic de drogue en Iran, et à subordonner toute collaboration et tout financement à l’arrêt immédiat de toutes les exécutions liées à la drogue.
Source : IHR/ CSDHI
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