Par crainte d’être renversé et pour tenter d’étouffer le soulèvement populaire, Khamenei envoie des groupes entiers de prisonniers à la potence. Le mercredi 8 novembre, au moins 12 condamnés ont été pendus. Neuf prisonniers à la prison de Qezelhessar, Farhad Agha’i à la prison centrale de Kermanchah, Akbar Farokhi à la prison centrale d’Oroumieh et un autre prisonnier à la prison centrale de Kerman ont été exécutés. Avec ces pendaisons, le nombre d’exécutions enregistré au cours des 17 derniers jours s’élève à 56.
Simultanément, les forces répressives des régions frontalières de Baneh et de Nosoud ont attaqué neuf koulbars (petits porteurs transfrontaliers) qui travaillaient dur pour joindre les deux bouts sous le régime prédateur des mollahs. L’un des koulbars, Azad Sattarpanah, a été tué et huit autres ont été blessés.
Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que Khamenei tente désespérément d’empêcher l’explosion de la colère et des soulèvements populaires en exécutant et en massacrant à l’intérieur du pays et en s’engageant dans une politique belliciste dans la région. Toutefois, ces crimes ne font qu’intensifier l’indignation et la haine du peuple à l’égard de la dictature religieuse. Elle a appelé les Nations unies et l’Union européenne avec ses pays membres à mettre fin à leur inaction face à ce régime qui détient le record d’exécutions et de tortures du XXIe siècle. Elle les a exhortés à prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux exécutions. Elle a souligné que le peuple iranien paie le prix de la complaisance avec les mollahs sanguinaires en subissant des emprisonnements, des tortures et de nouvelles exécutions.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 8 novembre 2023
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