Mahsa Yazdani est la mère de l’une des victimes des manifestations de 2022 en Iran, Mohammad Javad Zahedi.
La première branche du tribunal révolutionnaire a condamné Mahsa Yazdani à 2 chefs d’accusation assortis de peines de 5 ans pour “insulte à la sainteté” et “provocation à l’encontre de la sécurité nationale”. Elle est condamnée à deux ans pour avoir insulté Ali Khamenei et à un an de prison pour “activités contre la République islamique”. Cela fait un total de 13 ans. Si le verdict est confirmé, Mme Yazdani devra purger une peine de 5 ans de prison.
Les forces de sécurité de Sari, capitale de la province de Mazandaran, ont arrêté Mahsa Yazdani le 22 août 2023, avant l’anniversaire des manifestations de l’année dernière en Iran.
Mahsa Yazdani a été temporairement libérée sous caution de 1,5 milliard de Toman le 12 octobre 2023.
Mohammad Javad Zahedi, 20 ans, a été abattu à bout portant avec un fusil à plomb par les forces de sécurité le 22 septembre 2022.
Par ailleurs, la 35e chambre de la cour de révision de la province de Khorassan a confirmé la condamnation à 6 mois de prison d’Atekeh Rajabi, une enseignante d’école primaire qui avait été arrêtée avant de participer à une manifestation d’enseignants à Machad le 9 mai 2023.
Elle avait déjà été renvoyée de son poste le 5 janvier 2023 pour avoir soutenu les manifestations nationales.
2 mois de cette peine seront exécutés et 4 mois seront suspendus pendant 5 ans.
Originaire de Mashhad, Atekeh Rajabi était une enseignante dévouée à l’école élémentaire Abu Zar jusqu’à son expulsion du département de l’éducation de la province de Khorassan le 5 janvier 2023, en raison de son soutien indéfectible au soulèvement national de 2022.
Le mardi 9 mai 2023, Atekeh Rajabi a été appréhendée par les forces de sécurité alors qu’elle quittait son domicile pour rejoindre le rassemblement de protestation des éducateurs à Mashhad. Elle a ensuite été transférée au centre de détention du département des renseignements de Mashhad. Les autorités ont procédé à une perquisition à son domicile après son arrestation.
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