Les militants politiques, les journalistes, les minorités religieuses et les personnes exerçant simplement leur droit à la liberté d’expression sont incarcérés à un rythme alarmant. Nombre de ces détenus sont soumis à une détention sans procès équitable ni avocat. Cette intensification de la répression semble être une tentative calculée de museler l’opposition et de restreindre les libertés civiles essentielles.
Le recours libéral de l’Iran à la peine de mort a suscité de vives critiques sur la scène internationale, principalement parce que le pays affiche l’un des taux d’exécution les plus élevés au monde, rapporté au nombre d’habitants. Ces données se décomposent ensuite pour montrer que parmi ces détenus, 934 étaient des citoyens ordinaires, avec un pourcentage inquiétant de 23% (441 personnes) d’origine baloutche. 59 des personnes arrêtées étaient des adeptes de la foi bahaïe, 252 femmes et 168 mineurs étant également comptés parmi les détenus.
En comparaison avec le mois précédent, Hengaw a indiqué qu’en septembre 2023, 463 citoyens ont été placés en détention, ce qui représente un bond de 75 % par rapport au chiffre de 264 du mois d’août.
D’un mois sur l’autre, Hengaw a indiqué qu’en septembre 2023, 463 citoyens ont été placés en garde à vue, ce qui représente un bond de 75 % par rapport au chiffre de 264 du mois d’août. Parmi les arrestations de septembre, 203 étaient kurdes, soit 44 % du total du mois, tandis que 122 étaient des citoyens baloutches, soit 26 %.
Les données comparatives suggèrent que cette année a vu une dégradation plus importante de la situation des droits de l’homme en Iran que la précédente. Du 10 octobre 2022 au 8 octobre 2023, les groupes d’activistes des droits de l’homme ont enregistré 580 rapports sur des exécutions en Iran. 164 personnes ont été condamnées à mort au cours de cette période, deux de ces exécutions ayant eu lieu publiquement.
Les données de Hrana révèlent que des condamnations à mort ont été exécutées pour 659 personnes au cours de cette période, dont 17 femmes et un mineur. D’une année sur l’autre, les données indiquent une augmentation de 24 % des exécutions de condamnations à mort et de 84 % des condamnations à mort prononcées. Il est frappant de constater que 63 % de ces exécutions ont eu lieu secrètement, sans aucune divulgation publique.
La majorité des exécutions ont eu lieu dans plusieurs prisons, telles que la prison de Zahedan, la prison d’Adelabad à Shiraz, la prison centrale de Karaj, entre autres. Soulignant la sévérité du régime, au cours du mois persan du « Mehr », un total de 69 prisonniers ont été exécutés, dont 10 dans la prison de Ghezel Hesar au cours de la seule journée du 18 octobre.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
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