jeudi 2 novembre 2023

L’empreinte du régime iranien sur le conflit en cours au Moyen-Orient

 L’éclatement de la guerre à Gaza, qui a entraîné la perte tragique de milliers de vies innocentes et des destructions généralisées, a soulevé de nombreuses questions dans l’opinion publique et des millions de personnes dont la vie et les familles ont été brisées :

Pourquoi cette guerre a-t-elle commencé et quels en étaient les facteurs sous-jacents ?

Qui a préparé le terrain pour cela ?

Comment parvenir à un cessez-le-feu ?

Que faut-il pour une paix durable au Moyen-Orient ?

Aborder ces questions nécessite de considérer les racines géopolitiques de ce conflit, identifier ceux qui profitent de cette tragédie. Quel rôle pour régime terroriste à Téhéran. En effet, quelle que soit la perspective sous laquelle nous envisageons cette sinistre guerre, nous pouvons discerner l’implication du régime des mollahs.

Ce régime se distingue par sa politique officielle qui consiste à créer des crises dans d’autres pays pour détourner l’attention de ses crises internes. Ses dirigeants, y compris son guide suprême Ali Khamenei, admettent ouvertement que s’engager dans des conflits en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen est un moyen de prévenir les troubles à l’intérieur des frontières iraniennes. Comme l’a rappelé récemment le 28 octobre le quotidien Kayhan, un journal dont les directives éditoriales sont dirigées par le bureau de Khamenei : « La République islamique a pour politique de faire face aux menaces extérieures afin d’éviter tout problème de sécurité intérieure ».

Ce régime a été le seul parti à allouer un budget officiel pour les interventions dans les pays voisins. Les forces mandataires au Liban ont reconnu avoir reçu des fonds substantiels de la part du commandant de la Force Qods du CGRI, Qasem Soleimani, et d’autres autorités du régime. Le 27 octobre, le représentant de Khamenei à Bandar Abbas a déclaré: « Une allocation importante du budget militaire du pays garantit notre sécurité nationale pendant la crise de Gaza. »

Le régime se distingue par le fait qu’il exprime ouvertement sa joie face à l’éclatement de conflits régionaux. En plus d’organiser des rassemblements à travers l’Iran, les responsables de l’État iranien ont exprimé leur enthousiasme pour de tels conflits. « Ces jours-ci, la vengeance ultime que nous avons tous désirée et attendue s’est concrétisée… Tout cela grâce à notre leadership, tout grâce à la République islamique ! » a crié le modérateur du sermon de la prière du vendredi à Mashhad, le 27 octobre.

Le régime iranien est également préoccupé par l’instabilité intérieure. Les responsables de la prière du vendredi déclarent clairement que les conflits régionaux peuvent apporter des « bénédictions ». Le 27 octobre, Ahmad Almolhoda, proche collaborateur de Khamenei et responsable de la prière du vendredi à Mashhad, a exprimé sa joie face au déclenchement d’une guerre régionale : « Ils ne s’attendaient pas à cela ; ils s’attendaient à ce que nous soyons renversés… Ils voulaient étendre ce front et évincer l’Islam. C’était leur objectif. Mais la tempête Al-Aqsa a contrecarré ces efforts et bloqué leur chemin. »

Le régime terroriste est le seul parmi les pays du Moyen-Orient à promouvoir sans relâche le bellicisme et le chantage plutôt que de prôner la paix et la stabilité. Le 17 octobre, Khamenei a déclaré : « Les gens sont en colère, et si ces crimes persistent, les musulmans deviendront agités ; les forces de résistance vont s’agiter et personne ne pourra plus les retenir. »

À la lumière de ces indicateurs, il est tout à fait clair que l’implication du régime iranien dans ce conflit sanglant est considérable. Confronté à une société instable et à une escalade des luttes intestines dans ses rangs, Khamenei est prêt à employer tous les moyens nécessaires pour prévenir les crises internes et contrecarrer la révolution imminente.

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