samedi 28 septembre 2013

L’Iranien «modéré»

                      

Par Charles Krauthammer
Washington Post, 27 septembre - La recherche de «modérés» iraniens se poursuit maintenant depuis 30 ans. Dans l'enthousiasme du dernier épisode, il est utile de rappeler que le point culminant de la débâcle de l’Iran-Contra armes-contre-otages, résidait dans le voyage secret à Téhéran de Robert MacFarlane, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Reagan. Il avait apporté un gâteau en forme de clé symbolisant les nouvelles relations qu'il ouvrait avec les «modérés ».
Nous connaissons la fin.
Trois décennies plus tard, le mirage réapparaît sous la forme de Hassan Rohani. CV étrange pour un modéré : 35 années de service d’une fidélité inébranlable à la République islamique comme proche collaborateur des ayatollahs Khomeiny et Khamenei. En outre, Rohani a été l'un des six candidats à la présidence, 678 autres ayant été disqualifiés par le régime comme idéologiquement malsains. Ce qui le place à 99% de fidélité.
Rohani est l'agent de Khamenei, mais avec un sourire et un style, il est désormais salué comme le visage de la modération iranienne. Pourquoi ? Parce que Rohani veut de meilleures relations avec l'Occident.

http://www.iranmanif.org/index.php?option=com_content&view=article&id=3393:rohani--liranien-lmoderer&catid=14:fundamentalism&Itemid=34

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire