mercredi 18 décembre 2013

Transfert d'un groupe de 18 agents du Vevak et de la Force Qods à Achraf

                            
Pour des mises en scènes visant à dissimuler la prise d'otages et le massacre dans le camp

Selon des rapports dignes de foi depuis l'intérieur l'Iran, la semaine dernière, un groupe d’agents des services de renseignement des mollahs et de la force terroriste Qods dépêchés en Irak la semaine dernière, ont été transféré le 14 décembre à l’intérieur du camp d’Achraf. Il s’agit d’un groupe de 18 individus encadrés par l'ambassade du régime à Bagdad en coordination avec Maliki et son conseiller à la sécurité nationale. Ils sont chargés de préparer des mises en scène afin de couvrir les prises d’otages et le massacre du 1 septembre. Ce groupe est dirigé par un représentant du ministère du Renseignement des mollahs (le VEVAK) à l'ambassade à Bagdad.

L’indignation croissante de la communauté internationale envers Maliki et ses maîtres à Téhéran pour leurs crimes contre l'humanité à Achraf les a poussés à préparer ces mises en scènes dont ils ont un grand besoin. La déclaration conjointe de deux groupes de travail des Nations Unies et de quatre rapporteurs spéciaux le 9 décembre et le projet de loi de la Chambre des représentants des Etats-Unis du 11 décembre sur l’attaque du 1er septembre ont soulevé irritations et peurs au sein du gouvernement irakien et du régime iranien.
Le groupe de 18 agents du Vevak et de la Force Qods ont été escortés à Achraf par les forces spéciales de la police de Diyala qui avaient été dépêchés à Bagdad par leur chef Jamil Chemari. À Achraf ils ont été reçus par des éléments du Premier ministre irakien et des renseignements de l'armée qui y sont stationnées.

Un traducteur de langue arabe de l'ambassade des mollahs à Bagdad et plusieurs agents de renseignement sous couvert de journalistes de l’agence et de la Radiotélévision officielles iraniennes, et de la chaîne de télévision Kossar, plus des agents des mollahs à l’hôtel Mohajer géré par l’ambassade, figurent dans le groupe qui vient d’entrer à Achraf. Parmi ceux venant d'Iran, se trouvent des éléments affiliés à l'association Nejat, une branche du Vevak, qui a participé les années précédentes à la torture psychologique des membres de l'OMPI avec 320 haut-parleurs autour d’Achraf, et qui prend part aux harcèlement des familles des Achrafiens, en Iran.

Grâce à une mise en scène et de faux rapports, ces éléments prennent des photos et des films de divers endroits, en particulier là où des exécutions de masse ont été effectuées. Ils photographient et filment les autres bâtiments, parkings, entrepôts, mosquée et station d'essence. Il semble que cette visite soit un cadeau de Maliki au régime iranien après son dernier voyage à Téhéran et à Machad.

Le 16 décembre, parallèlement à la présence de ces éléments, les commandants et les officiers de l’armée de terre irakienne, des forces de l’opération du Tigre et de la police ont été héliportés à la base de la 19ième brigade de l’armée située dans la section nord d'Achraf occupé par les forces irakiennes depuis 2011.

Le gouvernement irakien qui prétend avec insolence tout ignorés sur l’attaque du 1er septembre et ne disposer d'aucune information sur les responsables des exécutions des membres aux mains liées de l'OMPI ni sur les enlèvements, va sans doute prétendre ne rien savoir sur l’identité de ce déploiement, lundi, de troupes et d’agents dans les différentes sections d'Achraf, et tout ignorer sur ceux qui filment et photographient et pillent les biens des Achrafiens.

Auparavant, le 13 novembre, six agents de la force Qods et des éléments du Vevak – cinq hommes et une femme dont certains font partie du groupe actuel – s’étaient rendus à Achraf pour des mises en scène et prendre aussi des photos et des films. L’identité d'un certain nombre avait été révélée dans le communiqué du secrétariat du CNRI du 24 septembre 2012, concernant l'assaut contre Achraf.

Le communiqué n°93 du CNRI du 16 novembre précise à cet égard « le régime des mollahs et le gouvernement de Maliki ont besoin de dépeindre le meurtre de 52 membres de l'OMPI comme un nettoyage interne du groupe, de même qu’ils ont besoin de prétendre découvrir des charniers fictifs, des faire croire à des exécutions internes, et des morts suspectes à l'intérieur des Moudjahidine, ce besoin n'est pas un secret et a été fréquemment manifesté et répété par divers moyens. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire