samedi 18 janvier 2014

La Résistance iranienne appelle le Secrétaire général de l’ONU et les autres organes concernés des Nations Unies à condamner vigoureusement cette agression du régime des mollahs contre le Rapporteur spécial.

                            
Sur les pas du ministre des Affaires étrangères des mollahs

Le ministre de la Justice de Rohani fustige le Rapporteur spécial de l’ONU sur les violations des droits humains en Iran

Le mollah Mostafa PourMohammadi, ministre de la Justice de Rohani, s’en est pris violemment à Ahmed Shaheed, le Rapporteur spécial de l’ONU sur les violations des droits de l’homme en Iran, en le taxant de “corrompu” avant d’ajouter : “Ahmed Shaheed n’est même pas un juriste. Il est arrivé sur le terrain comme un instrument politique. Dès le départ, il a pris position contre nous. Nous sommes contre le principe d’avoir un Rapporteur.” (Agence de presse Fars des pasdaran, le 16 janvier).
Le mollah Mostafa PourMohammadi, est l’un des trois membres du “comité de la mort” constitué en 1988 et responsable du massacre de 1988 de 30.000 prisonniers politiques. Il y jouait un rôle clé. “Le principal problème de l’Occident avec nous concerne la question des droits humains ; le nucléaire et le terrorisme sont secondaires”, a-t-il ajouté.

La Résistance iranienne appelle le Secrétaire général de l’ONU et les autres organes concernés des Nations Unies à condamner vigoureusement cette agression du régime des mollahs contre le Rapporteur spécial. Il y a deux mois également à la suite d’un rapport d’Ahmed Shaheed, la porte-parole des Affaires étrangères de Rohani avait mis de côté toute “modération” et “dialogue” et qualifié “la nomination d’un rapporteur spécial sur les droits de l’homme d’insulte à la grande nation iranienne (lire : le fascisme religieux au pouvoir en Iran)”. Elle avait ajouté : « nous ne le reconnaissons pas (...) De plus, le rapport qu’il a préparé décrit la situation des droits humains en Iran dans une optique politique et de manière très inéquitable. »

La porte-parole des Affaires étrangères n’avait pas hésité à dire : “des groupes terroristes et enclins à la violence aux mains sont tachées de sang innocent sont généralement les sources de ce rapport et par conséquent ce rapport manque de toute crédibilité légale. » Cependant, malgré des demandes répétées de la communauté internationale, le régime des mollahs n’a pas autorisé Ahmed Shaheed ni aucun rapporteur thématique de l’ONU sur les droits humains à se rendre en Iran.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 janvier 2014

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