jeudi 30 juin 2016

Un prisonnier de politique écrit une lettre à l'ONU au sujet des mauvais traitements en Iran

 Un prisonnier politique, M. Hassan Sadeqi qui est détenu dans la prison de Gohardacht (Rajai Shahr), située à Karaj, au nord-ouest de la capitale iranienne, a écrit une lettre à l'ONU. A l'intérieur de la lettre, il proteste contre les autorités qui ne l'autorisent pas à rendre visite à sa femme qui est également détenue dans la prison d'Evine de Téhéran.

Sa lettre au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies met en évidence ses préoccupations au sujet de son interdiction de rendre une visite à sa femme dans la prison d'Evine, à Téhéran. Celui qui lui a transmis cette information était un agent de police appelé Mohammadreza Shojai. Il a affirmé qu'il y avait eu une décision de justice rendue qui statuait que Hassan ne pourrait pas rendre visite aux membres de sa famille. Il a demandé à ce que cet ordre lui soit montré, et le gardien a refusé de le faire, en disant qu'il n'était pas autorisé à lui présenter le document. Hassan était clairement bouleversé à ce sujet et a mentionné que s'il y avait un ordre émis, il devrait être capable de lire son contenu. Il était clair que le gardien a inventé cette histoire. Ceci est une belle démonstration de quelle manière les fonctionnaires subalternes sont abusifs et ignorants en Iran. C'est une forme de harcèlement, le prisonnier va ensuite parler de la façon dont lui et sa conjointe ont été condamnés à 15 ans, séparément, parce qu'ils ont été formellement accusés de soutenir l'Organisation des Moudjahidines du Peuple d'Iran [de l'OMPI ou MEK]. Il dit que leurs enfants gardent espoir de rendre des visites mensuelles à leurs deux parents. Les prisonniers politiques en Iran ne sont pas en mesure de s'appeler les uns les autres. Pour commencer, ils étaient tous les deux autorisés à appeler leurs enfants, mais maintenant ceci leur est interdit. Son fils a été arrêté pour avoir tenté d'entrer en contact avec ses parents, maintenant toutes les visites ont été stoppées avec effet immédiat.
Il dit que la torture dans la prison est normale, le harcèlement peut également être prévu et que l'endroit est extrêmement corrompu. Il continue à demander l'avis du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, en leur demandant ce qu'ils feraient s'il n'y avait pas de justice. C'est un miracle que même la lettre soit sortie de la prison. Espérons que M. Sadeqi ne subira pas les conséquences de cet envoi.Dans la première partie, cette lettre contribue à attirer l'attention sur la gravité de ce qu'il se passe à l'intérieur de l'Iran.
Il y aura un grand rassemblement d'Iraniens à Paris le 9 juillet. Participeront à l'événement des centaines de hauts dignitaires politiques, des parlementaires, des militants des droits de l'homme et des droits des femmes et des chefs religieux des États-Unis, d'Europe, et des pays islamiques. La manifestation permettra de réunir et de mettre en valeur le soutien pour la démocratie et la liberté en Iran. Il mettra également en lumière les luttes des prisonniers politiques iraniens qui sont dans une souffrance constante en raison du régime des mollahs. Si vous avez des questions qui vous tiennent à cœur au sujet des droits humains, alors vous pouvez aider à faire une différence en participant à cette manifestation.
Source : Stop au Fondamentalisme

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