CNRI Femmes – Quinze militants des droits civiques, dont cinq femmes, ont été transférés de la prison de Vakilabad aux services de renseignement de Machad le mercredi 14 août 2019 au matin en Iran.
Les militants ont été arrêtés le 11 août 2019 alors qu’ils participaient à une manifestation devant le tribunal de Machad lors du procès d’un professeur d’université, Kamal Jafari Yazdi. Cinq femmes figurent parmi les personnes arrêtées, dont trois ont été identifiées à ce jour : Hourriyeh Farajzadeh, Fatemeh Sepehri et Pouran Nazemi.
L’agence de presse Fars a confirmé ces arrestations le 11 août 2019, accusant les manifestants « d’atteinte à la sécuritée et « d’être en contact avec des groupes qui soutiennent un changement de régime ».
Par ailleurs, Raha Ahmadi a été transférée à la prison de Qarchak à Varamine le dimanche 11 août 2019, à la suite d’une mise en examen au bureau du procureur de la prison d’Evine. Mme Raha Ahmadi a été condamnée à deux mois de détention et sa caution de 600 millions de tomans a été rejetée. Elle a été arrêtée par les forces de sécurité le 4 août 2019 et interrogée au centre de détention de Vozara pendant une semaine.
Des nouvelles publiées le 14 août 2019 indiquent que la peine de détention d’Assal Mohammadi a été commuée en une caution de 2 milliards de tomans, que sa famille a le plus grand mal à réunir. Assal Mohammadi, militante des droits civiques et étudiante au en sciences pharmaceutiques à l’université Azad de Téhéran, et l’une des accusées de l’affaire de l’usine de canne à sucre Haft-Tappeh, et se trouve toujours en détention. Elle a été arrêtée le dimanche 4 août 2019 et transférée à la prison d’Evine.
Mme Mohammadi a été accusée de « formation de groupes dans l’intention de troubler la sécurité nationale, d’appartenance à des groupes ou à des collectifs dans l’intention de troubler la sécurité nationale, de propagande contre l’État et de réunion et de collusion contre la sécurité nationale ».
Assal Mohammadi avait déjà été arrêtée à son domicile à Téhéran par les forces de sécurité le 4 décembre 2018, puis déférée au parquet de Suze et libérée sous caution de 500 millions de tomans.
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