vendredi 28 août 2020

La prisonnière politique Zahra Safa’i brutalisée à la prison de Qarchak


 CNRI Femmes – La prisonnière politique Zahra Safa’i a été brutalisée par de dangereux détenus dans la prison de Qarchak

La prisonnière politique Zahra Safa’i a été brutalisée jeudi matin, 27 août 2020, dans la terrible prison de Qarchak par de dangereuses criminelles engagées et provoquées par le ministère du Renseignement.

La commission des femmes du CNRI avait déjà mis en garde sur le danger qui menace la vie des prisonnières politiques dans cette prison. Le directeur de Qarchak a envoyé de dangereuses criminelles dans les quartiers des prisonnières politiques, afin d’y provoquer des rixes où elles pourraient frapper et tuer les détenues politiques.

Comme dans beaucoup d’autres établissements pénitenciers en Iran, le principe de séparation des catégories de prisonniers n’est pas respecté dans la prison pour femmes de Qarchak. Les conditions carcérales sont épouvantables. Le régime clérical utilise cette prison pour augmenter la pression sur les prisonnières politiques et les éloigner de Téhéran.

Le 3 juin 2020, la prisonnière politique Zahra Safa’i avait été menacée par plusieurs détenues engagées par le ministère du Renseignement. Elles avaient menacé de l’agresser et de la tuer.

Les forces de sécurité ont arrêté Zahra Safa’i à Téhéran le 24 février 2020. Ils ont également arrêté sa fille Parastou Moïni, ainsi que Forough Taghipour et sa mère, Nasim Jabbari. Elles ont ensuite été transférées au centre de détention du ministère du Renseignement (quartier 209 de la prison d’Evine). Parastou Moïni et Forough Taghipour ont été transférées à la prison de Qarchak au début du mois de mars 2020.

Le 28 juin 2020, Zahra Safa’i avait été temporairement libérée de la prison de Qarchak, jusqu’à la fin de son procès, moyennant une caution de 300 millions de Toman. Mais elle a été à nouveau arrêtée le 26 juillet 2020, lorsqu’elle a saisi le bureau du procureur de la prison d’Evine pour qu’il réexamine son dossier et celui de sa fille. Le 27 juillet 2020, elle a été transférée à la prison de Qarchak.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a appelé à plusieurs reprises le Secrétaire général de l’ONU, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, le Conseil des droits de l’homme, les rapporteurs spéciaux concernés et les organisations internationales de défense des droits des femmes et des droits humains à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers politiques en Iran. Une fois de plus le 24 août 2020, elle a réitéré la nécessité de lancer une mission internationale d’enquête pour visiter les prisons et rencontrer les prisonniers iraniens, en particulier les prisonniers politiques et les femmes emprisonnées.

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