vendredi 13 novembre 2020

Que sont devenus Vahid et Habib Afkari, 60 jours après l’exécution de Navid ?

 CSDHI – Plus de 60 jours sont passés depuis l’exécution du champion de lutte iranien Navid Afkari.

Pourtant, ses frères Vahid et Habib Afkari sont toujours en détention et torturés dans le tristement célèbre quartier Ebrat de la prison d’Adelabad à Chiraz.

« Vahid et Habib Afkari sont détenus dans le quartier d’Ebrat », a déclaré une source fiable le mardi 10 novembre. « Ils sont privés de tout contact ou visite avec leur famille. Ils n’ont toujours pas le droit de se rendre sur la tombe de leur frère, Navid. »

La famille Afkari est préoccupée par les conditions de vie de Vahid et Habib Afkari. Ils ont essayé par tous les moyens possibles d’obtenir la libération de leurs fils, en vain.

Dans une lettre de la prison, Vahid Afkari a souligné qu’il est innocent. Cependant, Mehrdad Tahamtan, le juge du tribunal, et d’autres responsables n’ont pas tenu compte de sa défense. Au lieu de cela, ils l’ont ridiculisé.

Vahid Afkari a également fait remarquer qu’il avait fait tout ce qu’il pouvait au cours des deux dernières années pour se faire entendre. Vahid a entamé une grève de la faim sèche. Il a tenté de se suicider. Et, il est resté dans le coma pendant trois jours. Et pourtant, on n’entend pas toujours sa voix.

Détenus dans le quartier Ebrat, le rendez-vous de l’horreur

Ebrat est un quartier tristement célèbre de la prison d’Adelabad à Chiraz. C’est là que les agents torturent les prisonniers physiquement et psychologiquement pendant des heures chaque jour. Les gardiens de ce quartier sont parmi les plus impitoyables.

Navid Afkari a passé les derniers jours de sa vie dans ce quartier. Ils l’ont sauvagement torturé avant de l’exécuter à la hâte.

Les prisonniers sont détenus au secret, privés d’air frais, d’accès au téléphone et à d’autres choses essentielles comme la télévision ou la bibliothèque, etc.

Le régime a arrêté la plupart des prisonniers du quartier d’Ebrat, lors des manifestations de novembre 2019 à Chiraz. Il y a également des détenus, bannis du quartier d’Ebrat de Téhéran, Behbahan, Sanandaj, Karaj et d’autres villes de la province de Gilan.

Source : HRM

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