mercredi 4 novembre 2020

Iran : Les SSF assassinent des jeunes dans les rues

 CSDHI – Les forces de sécurité de l’État iranien (les SSF) ont tué un jeune homme en plein jour à Mashhad.

D’abord, ils l’ont enchaîné à un poteau. Puis ils ont utilisé un teaser électrique et un spray au poivre à plusieurs reprises jusqu’à ce qu’il suffoque.

Les médias sociaux ont diffusé une vidéo de ce crime insensé et du corps sans vie de l’homme. Les images ont suscité un surcroît d’indignation populaire contre les ayatollahs. Malheureusement, ce n’est pas le seul exemple de ce type d’abus.

Selon certaines informations, les forces iraniennes ont assassiné un autre jeune homme dans le nord du Khorasan, dans le nord-est de l’Iran. Elles ont ouvert le feu sur lui puis elles l’ont ensuite agressé à nouveau lorsqu’il était blessé. Sa famille a intenté une action en justice pour « coups de feu mortels » en réponse à cette agression.

Le bras meurtrier des ayatollahs : les SSF

De jeunes Iraniens sont torturés et assassinés par les SSF, alors même que les ayatollahs condamnent la brutalité policière dans d’autres pays. Le Guide suprême Ali Khamenei a parlé en juin de la « situation désordonnée aux États-Unis. » Toutefois, il n’est pas aussi préoccupé par la violence policière lorsque ses propres agents réagissent exactement de la même façon.

En octobre, le commandant des pasdarans, Hossein Salami, a déclaré que les SSF n’étaient pas du tout séparées des pasdarans et qu’elles représentaient « la morale la plus élégante de l’administration. »

« Ces mesures criminelles sont toujours approuvées et soutenues par les autorités, y compris Khamenei lui-même », a écrit l’opposition iranienne », a écrit l’OMPI/MEK, le 1er novembre.

Après tout, en octobre, il a envoyé ses meilleurs vœux aux « bonnes et laborieuses forces de sécurité de l’État », que le peuple « apprécie » pour leur « force et leur gentillesse. » Ces forces « bienveillantes » tuent, attaquent ou humilient publiquement les gens. Le peuple n’apprécie pas cela.

La peur tenaille les ayatollahs iraniens

Alors pourquoi le gouvernement fait-il cela ? La théocratie au pouvoir est sur le point de s’effondrer. En effet, l’indignation du peuple iranien ne fait que croître et continuera de grandir.

Les autorités sont terrifiées par une nouvelle vague de protestations. C’est la raison pour laquelle les médias officiels parlent d’une « escalade » de la violence. Elles préviennent que c’est la réponse inévitable à l’ignorance des dilemmes du peuple.

Les conséquences les plus importantes des crises économiques sont susceptibles d’être suivies d’effets sociaux et politiques. Il y a donc un risque de propagation de cette insécurité, de cette violence et de ces affrontements », écrivait le quotidien Mostaghel le 26 octobre.

« Avec la paix sociale qui s’installe — habituellement avant une paix générale —, il y a des inquiétudes au sujet de troubles publics généralisés dans un avenir proche », a ajouté M. Mostaghel.

Les ayatollahs craignent d’être renversés à cause de la colère du peuple. Alors ils envoient les SSF créer un climat de peur. Et celui-ci conduit à plus de colère et entraînera le renversement du gouvernement théocratique.

Source : Iran Focus (site anglais)

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