mardi 3 novembre 2020

Iran – Un cas clair d’enlèvement par le régime des mollahs

Appel à la condamnation et à l’action internationale

· Le gouvernement de la Suède, où Habib Asyud est résident, doit faire entendre sa forte protestation et exiger sa libération immédiate et son retour en Suède

· Les complots et les méthodes du régime doivent être dénoncés et rendus publics

· Les droits de Habib Asyud, Jamshid Sharmahd et Ruhollah Zam doivent être pleinement respectés à travers la surveillance des gouvernements suédois, allemand et français

Après 36 heures de reportages contradictoires, le mollah criminel Mojtaba Zolnouri, président de la commission de la Sécurité au Parlement des mollahs (Majlis), a reconnu et confirmé aujourd’hui que le régime a enlevé en Turquie Habib Farajollah Kaab, également connu sous le nom d’Asyud, un compatriote arabe ahwazi originaire de Shoushtar en Iran. Zolnouri a affirmé que l’enlèvement était une réponse à l’attaque contre un défilé militaire à Ahwaz le 22 septembre 2018, et a ajouté qu’Asyud est actuellement à Téhéran interrogé par les forces de sécurité et de renseignement.

Le 30 octobre, un groupe arabe ahwazi a annoncé que le ministère du Renseignement (Vevak) du régime avait “kidnappé M. Habib Asyud (ancien président du groupe) sur le sol turc. Un Etat arabe du Golfe et quelques personnalités ahwazies ont été impliqués dans son enlèvement en Turquie, dont les détails seront annoncés ultérieurement”.

Mais le mollah Zolnouri a tenté de dépeindre l’enlèvement comme une “opération extraordinaire des agences de renseignement et de sécurité”, ajoutant qu'”après avoir obtenu les informations nécessaires d’Asyud et complété le dossier, il sera prêt à assister à un procès équitable afin de faire face à la justice”.

Un autre député du Majlis, Mojtaba Yousefi, a déclaré que Habib Asyud “a été transféré à Téhéran, et après les interrogatoires, il sera confronté à des peines maximales”. Ce député du Majlis s’est ensuite mis à menacer, à se vanter et à bluffer dans un style caractéristique des mollahs et des pasdarans en disant que “les soldats inconnus du Vevak et les services de renseignement des pasdarans poursuivront leurs activités inlassables jusqu’à ce que les agents terroristes soient arrêtés. Aujourd’hui, les pays qui se disent démocratiques soutiennent les Monafeqin [terme péjoratif des mollahs pour désigner la principale opposition, les Moudjahidines du peuple ou OMPI] et les terroristes. Un pays comme l’Albanie a donné refuge à l’OMPI et lui a fourni des ressources” afin d’atteindre “ses objectifs sinistres et maléfiques”.

La Résistance iranienne, quelles que soient les positions politiques de M. Habib Asyud et du groupe auquel il est associé, condamne fermement cet enlèvement et ce crime manifeste qui a été commis en violation des lois internationales. La Résistance iranienne appelle les Nations unies, l’Union européenne et le gouvernement suédois à agir immédiatement pour le retour d’Asyud, qui réside en Suède. Faciliter toute possibilité d’enlèvement de réfugiés et de dissidents iraniens par le régime iranien, et les renvoyer en Iran par d’autres pays, en particulier les voisins de l’Iran, est inacceptable et révoltant.

Avant cela, le régime avait piégé Rouhollah Zam et Jamshid Sharmahd par divers stratagèmes pour les renvoyer en Iran. Il faut dénoncer et rendre publics les stratagèmes et les tactiques du régime, ainsi que tous les détails pertinents.

Les droits d’Asyud, de Sharmahd et de Zam doivent être entièrement respectés conformément aux lois internationales et à la surveillance des gouvernements suédois, allemand et français. Les dirigeants et les responsables du régime doivent être poursuivis et inculpés d’enlèvement et de multiples actes de terrorisme en Turquie et dans les pays européens.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 1er novembre 2020

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