Alors qu’Ebrahim Raïssi, bourreau du massacre de 1988, prend ses fonctions demain, le régime clérical inhumain a pendu trois prisonniers nommés Sepehr Abbasnejad (d’Oroumieh), Eskander Zare’ et Hamzeh Rezaei (de Salmas) à la prison d’Oroumieh, ce matin, lundi 2 août 2021.
Au même moment, de nombreux parents et amis des prisonniers s’étaient rassemblés devant la prison d’Oroumieh. Les unités spéciales craignant la propagation de la protestation, ont dispersé la foule et confisqué les portables de plusieurs personnes.
Par aileur, dimanche 1er août, Mohammad Ali Sharifi, a été pendu à la prison de Jiroft après 16 ans de détention. Ce jour-là, deux autres prisonniers, Hassan, 57 ans, et Ali, 61 ans, ont été exécutés à la prison de Machad.
Ces exécutions portent à au moins 18 le nombre de prisonniers pendus depuis le 23 juillet. Depuis le 19 juin, date de l’arrivée d’Ebrahim Raïssi à la présidence du régime et de la nomination de Gholam-Hossein Mohseni-Ejeï à la tête du pouvoir judiciaire, au moins 62 prisonniers ont été exécutés, soit beaucoup plus que les mois précédents.
En intensifiant les exécutions et la répression, le régime clérical tente en vain d’empêcher le déclenchement de protestations populaires. Mais le soulèvement du Khouzistan et sa propagation à plusieurs villes, ont montré que les mesures répressives ne peuvent pas saper la détermination du peuple à renverser le régime.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 août 2021
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