Les premières protestations ayant été axées sur la mort de Mahsa Amini, 22 ans, en garde à vue, les femmes ont été une force motrice derrière ces protestations depuis le premier jour. Lorsque l’année scolaire iranienne a commencé début octobre, les adolescentes sont également devenues une force de changement particulièrement visible après que des vidéos virales les aient montrés en train de défigurer des images du guide suprême du régime, Ali Khamenei dans leurs salles de classe et scandant des slogans contre les dirigeants du régime.
La composition particulièrement jeune de ce soulèvement a incité de nombreux observateurs étrangers à reconnaître qu’il pourrait marquer un tournant dans la lutte entre le régime théocratique et ceux qui réclament une forme alternative de gouvernement. Les spéculations sur la possibilité d’un changement de régime ne se sont accélérées qu’au cours du deuxième semaine d’octobre, lorsque les travailleurs de l’industrie pétrolière ont déclenché des grèves spécifiquement pour exprimer leur solidarité avec les femmes et les filles qui mènent des manifestations de rue à travers le pays.
Le soulèvement actuel représente une opportunité pour le peuple iranien de revendiquer les ambitions démocratiques qui sous-tendaient le soutien public à l’éviction du shah il y a plus de 40 ans. Ce lien est mis en évidence dans des slogans qui condamnent explicitement la tyrannie d’aujourd’hui et d’hier, via des slogans tels que « A bas l’oppresseur, que ce soit le shah ou l’ayatollah« .
L’oppression que les Iraniens ont subie sous le régime iranien a sans aucun doute été pire que celle qu’ils ont subie sous le régime du shah. Mais les protestations en cours ne laissent aucun doute sur le fait que ces personnes regardent vers l’avenir et anticipent l’établissement d’un système véritablement démocratique, qui reflète les principes et les intérêts partagés des autres nations.
Un plan clair pour ce résultat a été présenté par la présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), Maryam Radjavi. Et au cours des cinq dernières années, le principal groupe constitutif du CNRI, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), a promu sans relâche l’idée d’une alternative viable et démocratique à travers son réseau d’« Unités de résistance » en Iran.
Ce sont ces mêmes unités de résistance qui ont joué un rôle de premier plan dans une série continue de soulèvements à la fin de 2017, ce qui a incité le guide suprême du régime, Ali Khamenei, à admettre à contrecœur que l’OMPI dirigeait les actions anti-régime et avait « planifié depuis des mois » pour populariser des slogans uniques et lancer des appels au changement de régime. Ces slogans sont toujours en circulation et continuent de caractériser le mouvement d’opposition organisé dans le contexte du soulèvement actuel.
Les mollahs, dans leurs campagnes de diabolisation, ont toujours essayé de décrire l’OMPI comme une « secte » impopulaire parce qu’ils savent qu’il y a un soutien considérable pour l’alternative démocratique.
Les soulèvements des cinq dernières années ont mis à bas la propagande du régime, rendant de plus en plus évident que le CNRI représentent la volonté politique du peuple iranien dans son ensemble. C’est au nom de leur vision démocratique que les iraniens scandent désormais : « Nous nous battrons, nous mourrons et nous reprendrons l’Iran ». C’est un slogan que les unités de résistance utilisent depuis des années. Sa répétition généralisée est la preuve positive que le soulèvement actuel conduira inévitablement à la victoire et la mise en œuvre du plan en 10 points de Maryam Radjavi pour l’avenir libre et démocratique du pays.
Vidéo : Les unités de résistance du MEK envoient 5000 messages à la campagne Free Iran 2022
Les soulèvements des cinq dernières années, et en particulier celui qui se déroule actuellement, ont clairement mis en évidence la vulnérabilité du régime face à l’opposition organisée. Il ne peut y avoir aucune autre justification pour ménager le régime ou ignorer son opposition. La communauté internationale devrait donc prendre des mesures immédiates pour isoler davantage le régime assiégé et commencer à traiter directement avec le peuple via le mouvement de la Résistance, qui reflète fidèlement sa volonté politique. La première étape consiste à reconnaître le droit du peuple iranien à l’autodéfense face à la brutalité du régime et son droit à la Résistance.
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