Ces résistants mènent depuis une grève de la faim, qui atteint les dix jours et certains sont très affaiblis et en mauvaise santé vu les conditions très dures de détention et parce qu’ils avaient reçu de nombreux coups mais pas le moindre soin par la suite.
Ce 26 juillet, les matons avaient emmené Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani en isolement avant de les exécuter au petit matin sans avertir qui que ce soit, ni leur donner la moindre chance de voir une dernière fois leurs proches. Ils avaient également envoyé Saïd Massouri à l’autre bout de l’Iran, à Zahedan.
Là, les autorités carcérales avaient refusé de l’admettre dans leur prison et depuis plus aucune nouvelle n’a filtré à son sujet ; une véritable source d’inquiétude. Saïd est l’un des plus anciens prisonniers politiques iraniens, ayant passé 25 ans en détention sans un seul jour de permission de sortie médicale.


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