Selon des sources bien informées, cet incident s'est produit dans le cadre d'un transfert massif de prisonniers de Fashafouyeh vers la prison d'Evin. Des rapports indiquent que ces prisonniers ont été séparés des autres par la violence et les coups des gardiens, puis transférés vers un lieu tenu secret, sans possibilité de contacter leurs familles. Ces prisonniers politiques ont protesté contre leur transfert, mais ont été brutalement battus.
Ces deux derniers jours, plus de 600 prisonniers politiques, sécuritaires et financiers ont été transférés de la prison de Fashafouyeh à la prison d'Evin sans préavis à leurs familles. Ce transfert intervient alors que de nombreuses sections endommagées de la prison d'Evin, notamment celles touchées par l'attaque de missiles de la « Guerre des Douze Jours », sont encore en reconstruction.
Selon certaines informations, aux premières heures du jeudi 7 août, un groupe de prisonniers financiers et, aux premières heures du vendredi 8 août, un grand nombre de prisonniers politiques et sécuritaires ont été transférés de Fashafouyeh vers les quartiers 7 et 8 de la prison d'Evin. Ces transferts se sont déroulés rapidement et dans un climat d'incertitude, les prisonniers n'ayant eu aucune possibilité de récupérer leurs effets personnels.
Les cas de six prisonniers politiques – Vahid Bani-Amrian, Seyed Mohammad Taghavi, Babak Alipour, Pouya Ghobadi, Shahrokh Daneshvarkar et Abolhassan Montazer – ont été jugés conjointement par la 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidée par la juge Iman Afshari, le 6 octobre 2024.
Le samedi 30 novembre 2024, les six prisonniers politiques ont été condamnés à mort et à la prison pour « rébellion armée, rassemblement et collusion contre la sécurité nationale et appartenance aux Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) ».
Dans un communiqué , le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a appelé « le Haut-Commissaire des Nations Unies, le Conseil des droits de l’homme, le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran et les organisations internationales des droits de l’homme à prendre des mesures immédiates pour s’enquérir du statut de ces cinq prisonniers et pour sauver leurs vies, car ils risquent d’être exécutés. »
Dans un appel urgent, Amnesty International a appelé le régime à « mettre fin à tout projet d’exécution » des cinq prisonniers et a averti : « Une action mondiale est nécessaire MAINTENANT pour exhorter les autorités iraniennes à mettre fin à tout projet d’exécution ! »

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