A la suite du transfert de deux prisonniers politiques arabophones vers une destination inconnue en Iran, Amnesty International s'est dit préoccupée par l'imminence de leur probable exécution.
Ces deux prisonniers sont membres d'une association culturelle pour la défense des droits de la minorité arabophone de la province du Khousistan.
" Les autorités ont affirmé aux membres de la famille de Khaled Moussavi et Ali Tchabichad que les agents du ministère des renseignements les ont transférés vers une destination inconnue", a souligné Amnesty International dans son action urgente. " Ils risquent une exécution imminente, semblable à deux autres prisonniers arabophones d'Ahwaz qui ont été pendus en janvier 2014 dans des circonstances similaires".
L'O.N.G. ajoute dans son communiqué: "Khaled Moussavi et Ali Tchabichad ont été condamnés à mort en septembre 2013 par un tribunal d'Ahwaz sous le chef d'accusation de 'guerre contre Dieu', en relation avec l'explosion d'un oléoduc à proximité de leur lieu de résidence au Khousistan. Le tribunal a condamné une troisième personne, Salman Chiani, à 25 ans de détention en exil intérieur forcé dans une prison de la ville de Yazd, au centre de l'Iran."
" Les trois accusés n'ont pas eu accès aux avocats ni à leur famille durant plusieurs mois après leur arrestation, ils auraient été torturés," ajoute le communiqué.
Le nombre des exécutions a vue une nette augmentation sous le mandat d'Hassan Rohani. Dans un récent rapport au Conseil des droits de l'homme, le Secrétaire général des Nations Unis, Ban Ki-Moon, a déploré que le nouveau président des mollahs "a échoué à réaliser ses promesses en ce qui concerne la liberté d’expression", et que depuis son investiture, "les exécutions ont connu une forte hausse" en Iran.
" Les autorités ont affirmé aux membres de la famille de Khaled Moussavi et Ali Tchabichad que les agents du ministère des renseignements les ont transférés vers une destination inconnue", a souligné Amnesty International dans son action urgente. " Ils risquent une exécution imminente, semblable à deux autres prisonniers arabophones d'Ahwaz qui ont été pendus en janvier 2014 dans des circonstances similaires".
L'O.N.G. ajoute dans son communiqué: "Khaled Moussavi et Ali Tchabichad ont été condamnés à mort en septembre 2013 par un tribunal d'Ahwaz sous le chef d'accusation de 'guerre contre Dieu', en relation avec l'explosion d'un oléoduc à proximité de leur lieu de résidence au Khousistan. Le tribunal a condamné une troisième personne, Salman Chiani, à 25 ans de détention en exil intérieur forcé dans une prison de la ville de Yazd, au centre de l'Iran."
" Les trois accusés n'ont pas eu accès aux avocats ni à leur famille durant plusieurs mois après leur arrestation, ils auraient été torturés," ajoute le communiqué.
Le nombre des exécutions a vue une nette augmentation sous le mandat d'Hassan Rohani. Dans un récent rapport au Conseil des droits de l'homme, le Secrétaire général des Nations Unis, Ban Ki-Moon, a déploré que le nouveau président des mollahs "a échoué à réaliser ses promesses en ce qui concerne la liberté d’expression", et que depuis son investiture, "les exécutions ont connu une forte hausse" en Iran.
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