Le Secrétaire général des Nations Unis, Ban Ki-moon, rappelant les promesses électorales du président du régime iranien, mollah Hassan Rohani, a estimé mardi 11 mars que ce dernier a échoué à réaliser ces promesses en ce qui concerne la liberté d’expression, et que depuis son investiture, les exécutions ont connu une forte hausse dans le pays.
Dans son rapport au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Ban Ki-moon met en exergue l'usage très répandu de la peine de mort en Iran et appelle à la libération des militants des droits de l’homme, avocats, journalistes et prisonniers politique. Il déclare : « ils sont détenus seulement pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression, d'association et de réunion »
Ban Ki-moon a souligné que le nouveau gouvernement n'avait pas apporté d'amélioration significative dans la promotion et la protection de la liberté d'expression et d'opinion et qu’il existait des restrictions dans les domaines d’informations aussi par la voie d’internet que par la voie des médias conventionnels.
Les Iraniens qui expriment leur désaccord avec la ligne officielle risquent toujours d'être arrêtés et poursuivis, ajoute le secrétaire général.
En décembre 2013, 35 journalistes étaient emprisonnés en Iran. Ce même mois, 16 internautes ont été arrêtés. Ils sont accusés d'avoir fourni des contenus internet à des éléments étrangers, lit-on dans le rapport de Ban Ki-moon.
Or, certains d'entre eux, soulignent le rapport, n'étaient que les animateurs "de pages culturelles et sociales populaires" sur Facebook.
En ce qui concerne la peine capitale, entre 500 et 625 personnes ont été exécutées l'an dernier, dont 57 en public. Durant les 15 premiers jours de janvier, plus de 40 personnes ont été exécutées.
"Le nouveau gouvernement n'a pas changé de position concernant l'application de la peine de mort et semble avoir suivi les pratiques des gouvernements précédents", souligne Ban Ki-moon.
Téhéran n'a autorisé aucun enquêteur des Nations unies pour les droits de l’homme à se rendre en Iran depuis 2005 malgré des demandes répétées, souligne le secrétaire général.
Le 11 mars, Christoph Strässer, responsable du dossier des droits de l'homme dans la chancellerie allemande, a déclaré que "malgré les promesses d'Hassan Rohani pour améliorer la situation des droits de l'homme et du citoyen en Iran, aucun changement n'est perceptible dans la pratique".
Le 21 janvier dernier, le ministère britannique des Affaires étrangères avait affirmé dans un rapport qu'il n'y avait aucun signe de changement institutionnel de la situation des droits de l'Homme en Iran sous Hassan Rohani et une amélioration dans ce domaine était peu probable.
Par ailleurs, le 27 février, la Secrétaire d'Etat-adjointe américaine pour les droits de l'homme Uzra Zeya a déclaré que la situation reste médiocre en Iran, même avec le nouveau président Rohani.
Ban Ki-moon a souligné que le nouveau gouvernement n'avait pas apporté d'amélioration significative dans la promotion et la protection de la liberté d'expression et d'opinion et qu’il existait des restrictions dans les domaines d’informations aussi par la voie d’internet que par la voie des médias conventionnels.
Les Iraniens qui expriment leur désaccord avec la ligne officielle risquent toujours d'être arrêtés et poursuivis, ajoute le secrétaire général.
En décembre 2013, 35 journalistes étaient emprisonnés en Iran. Ce même mois, 16 internautes ont été arrêtés. Ils sont accusés d'avoir fourni des contenus internet à des éléments étrangers, lit-on dans le rapport de Ban Ki-moon.
Or, certains d'entre eux, soulignent le rapport, n'étaient que les animateurs "de pages culturelles et sociales populaires" sur Facebook.
En ce qui concerne la peine capitale, entre 500 et 625 personnes ont été exécutées l'an dernier, dont 57 en public. Durant les 15 premiers jours de janvier, plus de 40 personnes ont été exécutées.
"Le nouveau gouvernement n'a pas changé de position concernant l'application de la peine de mort et semble avoir suivi les pratiques des gouvernements précédents", souligne Ban Ki-moon.
Téhéran n'a autorisé aucun enquêteur des Nations unies pour les droits de l’homme à se rendre en Iran depuis 2005 malgré des demandes répétées, souligne le secrétaire général.
Le 11 mars, Christoph Strässer, responsable du dossier des droits de l'homme dans la chancellerie allemande, a déclaré que "malgré les promesses d'Hassan Rohani pour améliorer la situation des droits de l'homme et du citoyen en Iran, aucun changement n'est perceptible dans la pratique".
Le 21 janvier dernier, le ministère britannique des Affaires étrangères avait affirmé dans un rapport qu'il n'y avait aucun signe de changement institutionnel de la situation des droits de l'Homme en Iran sous Hassan Rohani et une amélioration dans ce domaine était peu probable.
Par ailleurs, le 27 février, la Secrétaire d'Etat-adjointe américaine pour les droits de l'homme Uzra Zeya a déclaré que la situation reste médiocre en Iran, même avec le nouveau président Rohani.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire