En réaction au rapport du Secrétaire général des Nations-Unies sur l'étendue des violations des droits de l'homme en Iran, les dirigeants du régime ont remis en question les négociations sur le nucléaire.
Le 15 mars, Ali Laridjani, le président du Parlement des mollahs a déclaré: "les États-Unis et l'ONU doivent savoir que ce sont eux qui seront responsables de la ruine des négociations".
Dans son rapport du 11 mars au Conseil des droits de l'homme des Nations unies, réuni en session à Genève, Ban Ki-Moon a critiqué l'inefficacité du gouvernement d'Hassan Rohani dans la promotion des libertés en Iran en dépit des promesses électorales.
"Aucune amélioration dans la promotion et la protection de la liberté d'opinion et de parole n'est perceptible en Iran", a estimé le Secrétaire général de l'ONU. Il a notamment relevé l'interdiction massive des médias et le nombre élevé des prisonniers politiques en Iran.
Mais pour le président insolent du Parlement des mollahs, les propos de Ban Ki-Moon relève d'"un manque de scrupule". "Les autorités américaines et onusiennes doivent savoir que c'est eux qui seront responsables de la ruine des négociations et ne pourront pas venir dire que c'est l'Iran qui a quitté la table des négociations".
Ali-Akbar Velayati, le conseiller spécial du Guide suprême pour les Affaires étrangères, a également attaqué le secrétaire général des Nations unies en l'accusant d'être un agent des Américains.
Le Rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'homme en Iran, Ahmed Shahid,avait récemment déclaré à propos de la violence du régime: "Quand ils s'attaquent ainsi à M. Ban Ki-Moon, vous pouvez imaginer ce que doivent subir les gens en Iran."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire