110 parlementaires britanniques ont signé un appel pour soutenir le combat des femmes en Iran pour la liberté et l'égalité, et ont souligné la nécessité de protéger les opposants iraniens du camp Liberty en Irak. Cet appel, rendu public le 24 mars par la baronne Turner, comprend la signature de 39 membres de la Chambre haute et 73 membres de la Chambre basse.
Les parlementaires ont souligné la nécessité de "garantir la protection et la sûreté pour les 1000 résistantes courageuses qui vivent dans le camp Liberty", menacées de massacre et d'extradition par les forces armées irakiennes inféodées à Téhéran.
Les parlementaires ont interpellé le Conseil des Droits de l'homme des Nations unies, réuni actuellement à Genève: "Alors que récemment nous avons célébré la Journée internationale des femmes, nous réitérons notre soutien au combat des Iraniennes pour la liberté et l'égalité devant le régime de dictature religieuse. Le 8 mars dernier, alors qu'elles célébraient la Journée des femmes, plus de 80 d'entre elles ont été arrêtées dans les rues de Téhéran. Quelques jours plus tôt, une femme de 26 ans, mère d'un enfant de huit ans, a été pendue à Ispahan."
Les parlementaires britanniques ont appelé le Conseil des Droits de l'homme d'exiger du Conseil de sécurité des Nations unies de se saisir du "dossier grave des violations des droits de l'homme en Iran, particulièrement à l'égard des femmes".
L'appel demande également aux Nations unies, aux États-Unis et à l'Union européenne "d'intervenir pour libérer les sept otages du camp d'Achraf, dont six femmes, retenus depuis le 1er septembre dernier, suite au massacre survenu au camp d'Achraf par les forces irakiennes soutenues par Téhéran".
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