mercredi 26 mars 2014

Le blocus médical se resserre sur les réfugiés iraniens de Liberty

                 

  Appel à mettre fin au blocus inhumain. Les mesures du pouvoir irakien sont, selon le statut de Rome, un crime de guerre et un crime contre l’humanité.

 Suivant la ligne fixée par le fascisme religieux au pouvoir en Iran, le gouvernement irakien, a resserré l’étau du blocus médical sur les opposants iraniens, membres de l’Ompi, au camp Liberty, notamment en leur bloquant l’accès libre aux services médicaux, en infligeant des retards dans les soins et des obstacles intentionnels dans l’accès aux hôpitaux et aux traitements.
1- les agents des services du premier ministre ont bloqué le 24 mars le départ de deux habitants pour l’hôpital. Or ces derniers, atteints d’une maladie grave, avaient un rendez-vous de première importance avec des spécialistes.
2- Ces derniers jours, un groupe de malades est parti de Liberty avec trois heures et demie de retard en raison des obstacles posés par les agents. A leur arrivée à l’hôpital, leur temps de consultation était dépassé depuis longtemps.
3- Un agent qui avait accompagné des malades à l’hôpital, les a empêchés de faire leurs examens, notamment un scanner. Il les a forcés à repartir sans la moindre analyse, lâchant à un des patients que même si le médecin avait été présent, il ne l’aurait pas autorisé à l’ausculter.
4 – Le 25 mars, les agents ont aussi empêché le départ pour l’hôpital d’un malade atteint du cancer. La semaine d’avant il avait été opéré et suit depuis une chimiothérapie. Il a donc un besoin urgent de soins.
5- Le même jour, les agents se sont opposés au transport en centre hospitalier d’un autre habitant victime d’une hémorragie. Ce dernier devait recevoir des perfusions. Les agents avaient déjà bloqué son hospitalisation la semaine d’avant.
6- Le même jour encore, un malade cancéreux est arrivé très en retard à l’hôpital en raison des blocages et a dû revenir sans pouvoir consulter son médecin.
7 – Le même jour enfin, deux autres patients n’ont pu pour les mêmes raisons voir leur médecin.

Tous ces cas ont été portés à la connaissance des observateurs de l’ONU qui n’ont rien fait à ce sujet. Le blocus médical et la privation de l’accès libre aux soins par le pouvoir irakien qui durent depuis cinq ans, ont déjà fait mourir dans une lente et douloureuse agonie 18 Achrafiens à Achraf et Liberty.

Selon l’article 8 du traité de Rome, statut de la Cour pénal internationale, « le fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou de porter gravement atteinte à l’intégrité physique ou à la santé » ou « le fait d’affamer délibérément des civils comme méthode de guerre en les privant des biens indispensables à leur survie, y compris en empêchant intentionnellement l’envoi des secours prévus par les conventions de Genève », relèvent du crime de guerre. Selon l’article 7 de ce même traité, tout acte « causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale » et « la privation d’accès à la nourriture et aux médicaments », relèvent du crime contre l’humanité.

La Résistance iranienne appelle le gouvernement américain et l’ONU qui se sont maintes fois engagés par écrit à assurer la sécurité et la santé des habitants de Liberty, à agir de toute urgence pour mettre fin à ce blocus médical inhumain.

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