mardi 11 mars 2014

Le régime reconnait la tragédie de la vente généralisée des enfants en Iran

                              
 Reconnaissant la tragédie de la vente des enfants en Iran sous le régime des mollahs, un responsable du pouvoir a déclaré : « la plupart des enfants achetés et vendus n’ont pas de papiers d’identité. »
Mohammad Taghi Hosseini, vice-ministre des Coopératives, du Travail et de la protection sociale a expliqué : « le phénomène du travail dans la rue s’est répandu dans le pays dès les années 1980 et le travail est un concept qui touche différents groupes d’enfant. Qu’on le veuille ou non, ils sont obligés de passer une partie de leur vie ou toute leur vie dans la rue. »
«Parce que leur parents sont drogués, pas officiellement mariés ou qu’ils ont été enlevés à la maternité, une partie de ces enfants sont vendus dès leur naissance et on les retrouve dans la rue dès l’âge de trois ans. »
Un second groupe d’enfants de six à 12 ans sont dans la rue en raison de la misère qui frappe leurs familles.
Un troisième groupe concerne les adolescents qui soit ont été vendus dans leur petite enfance ou pour des raisons diverses ont dû descendre dans la rue et se livrent à des vols à la tire et à d’autres larcins.
Concernant le rapport rédigé sur les enfants misérables de Darvazeh Ghar (litéralement « l’entrée de la grotte »), il a précisé : « en raison de la misère qui touche leurs parents, ces enfants sont mis à la disposition d’autres personnes et c’est quelque chose qui se fait à la naissance, surtout chez les toxicomanes dépendant de drogues dangereuses comme le Chicheh (drogue synthétique) et qui sont prêts à vendre leurs enfants, même pour des sommes modiques. »
Il a ajouté : « Des filles et des adolescentes vivent sans papier, ni même identité, sont victimes d’agressions et attrapent des maladies dangereuses comme le sida ou l’hépatite. Certaines aussi vendent de la drogue et ne savent même pas qui sont leurs parents. »
La vente d’enfants est le résultat direct du chômage et de la misère, de la drogue et de la prostitution qui découlent des 35 années de règne des mollahs en Iran. Comme le disait un député du régime, le taux de drogués dans les établissements scolaires du pays atteint les 25% (quotidien Hamchahri, 28 février). Selon un rapport du centre des statistiques en Iran, le pourcentage d’enfants qui ont quitté l’école en 2012 était au moins de 37 %, soit 7.135.000 enfants (site officiel Aftab, 26 septembre 2012). Un très grand nombre de ces enfants sont victimes de bandes de traites d’enfants, de bandes de trafiquants de drogue ou dans le meilleur des cas se retrouvent sur le marché du travail.
La situation catastrophique des enfants qui prend chaque jour de nouvelles dimensions sous le régime des mollahs, ne pourra prendre fin qu’avec le renversement de la totalité de ce régime corrompu et barbare en Iran.

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