Le blocus en vivres et en médicaments du Camp Liberty commencé il y a deux semaines par le pouvoir irakien à la demande du régime iranien continue.
Durant cette période, sur ordres du comité chargé de la répression des Achrafiens, au cabinet du premier ministre Maliki, les camions de nourriture et les commandes de médicaments achetés par les habitants n’ont pu entrer dans le camp. Or la plupart de la nourriture dans le camp est terminée ou sur le point de l’être et les maladies sont privés de médicaments dont ils ont extrêmement besoin.
Dans un autre acte criminel, les agents de ce comité se servent de divers prétextes pour empêcher l’entrée des camions citernes de vidange septique loués par les habitants pour vider les citernes d’eaux usées quotidiennement, créant des problèmes sanitaires et la propagation de maladies diverses.
Ces mesures violent de nombreuses lois et conventions internationales ainsi que le protocole d’accord signé entre l’ONU et le gouvernement irakien le 25 décembre 2011 selon lequel le pouvoir irakien est tenu d’assurer les normes en matières de droits humains et humanitaires aux habitants du camp Liberty.
Ces mesures sont aussi des atteintes graves à l’accord quadripartite du 16 aout, entre le gouvernement américain, l’ONU, le gouvernement irakien et les Achrafiens, qui garantit la sécurité des habitants et la mise en place des normes humanitaires pour les habitants de Liberty auxquelles le département d’Etat américain s’est engagé dans son communiqué du 29 aout 2012.
Vu les faits mentionnés ci-dessus, la Résistance iranienne demande l’intervention immédiate des USA et de l’ONU pour que soit mis fin à ce blocus criminel conformément aux engagements écrits sur la sécurité des habitants de Liberty. Elle leur demande de ne pas laisser le gouvernement irakien préparer la voie à un autre massacre avec ses mesures répressives.
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