Neuf membres de la minorité religieuse des Derviches de Gonabad ont entrepris une grève de la faim depuis le 2 mars à la prison d'Evine (à Téhéran) et à la prison de Nezamabad (à Chiraz).
Reza Entessari, Amir Eslami, Mostafa Abdi, Farchid Ebadi et Omid Behrouzi, emprisonnés à la section 350 de la prison d'Evine, comptent parmi les grévistes de la faim qui entendent protester ainsi contre l'absence de soins prodigués à deux prisonniers coreligionnaires (Hamid-Reza Moradi et Mostafa Danechjou) qui souffrent de problèmes cardiaques et doivent être opérés d'urgence.
Priver de soins les prisonniers politiques et les autres militants est un moyen de torture habituel dans les prisons des mollahs.
Selon Majzoubane-Nour, le site d'information de cette minorité religieuse, Kasra Nouri, un blogueur du site, a pour sa part entamé une grève de la faim à la prison Nezamabad de Chiraz où il est incarcéré.
La minorité Derviche de Gonabad, une branche du soufisme, subit une forte répression depuis quelques années de la part des autorités qui l'accusent de prosélytisme. Leurs lieux de culte ont été détruites et leurs fidèles ont été condamnés à de longues peines de prison.
Ahmed Shahid, le Rapporteur spécial des Nations unies pour les droits de l'homme en Iran, a dénoncé dans son rapport de décembre 2013, présenté à l'Assemblée générale des Nations unies, les discriminations et les violations des droits de l'homme dont sont victimes les Derviches de Gonabad.
Priver de soins les prisonniers politiques et les autres militants est un moyen de torture habituel dans les prisons des mollahs.
Selon Majzoubane-Nour, le site d'information de cette minorité religieuse, Kasra Nouri, un blogueur du site, a pour sa part entamé une grève de la faim à la prison Nezamabad de Chiraz où il est incarcéré.
La minorité Derviche de Gonabad, une branche du soufisme, subit une forte répression depuis quelques années de la part des autorités qui l'accusent de prosélytisme. Leurs lieux de culte ont été détruites et leurs fidèles ont été condamnés à de longues peines de prison.
Ahmed Shahid, le Rapporteur spécial des Nations unies pour les droits de l'homme en Iran, a dénoncé dans son rapport de décembre 2013, présenté à l'Assemblée générale des Nations unies, les discriminations et les violations des droits de l'homme dont sont victimes les Derviches de Gonabad.
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