lundi 24 mars 2014

Iran: voitures de luxe au lieu de médicaments

                                 
The Washington Free Beacon, par Adam Kredo -  Une récente enquête du Parlement iranien sur un circuit d'importation de voitures de luxe au lieu de médicaments, a davantage discrédité un important lobby du régime iranien aux États-Unis. Le groupe a longtemps milité pour la levée des sa vogue nctions et prétendu qu'elles empêchaient l'accès aux médicaments en Iran.
Selon les médias iraniens, une enquête menée par des parlementaires iraniens a récemment révélé que $2 milliards alloués à l'importation de médicaments, avaient été utilisés pour acheter des voitures de luxe par les autorités iraniennes.
Alors que le régime iranien est suspecté depuis longtemps de dilapider les fonds publics, notamment pour l'achat des médicaments, le National Iranian American Council (NIAC), un groupe de lobby pro-régime iranien aux Etats-Unis, a longtemps utilisé la pénurie de médicaments en Iran pour remettre en cause le bien-fondé des sanctions.

Le NIAC a continué sur cette base à collecter des fonds, suscitant de vives critiques à l'encontre de " la machine de propagande" du groupe qui trompe de façon déloyale les parlementaires et les médias sur la question. Les allégations de la NIAC ont été repris par les médias sans jamais être vérifié. Le NIAC a même soulevé la question lors d'une rencontre à la Maison-Blanche avec des responsables de l'administration Obama en 2012.

Le député Ed Royce (R., Calif.) a dénoncé le NIAC pour avoir diffusé des informations erronées dans sa " propagande" concernant la pénurie de médicaments en Iran. Ceci n'a pourtant pas découragé le NIAC, qui a lancé le "projet d'accès médical pour les Iraniens", qui tend à faire valoir l'idée que les États-Unis seraient responsable de la crise de médicaments en Iran. Les révélations sur les importations de voitures de luxe au lieu de médicaments en Iran discrédite dans ce domaine la propagande du régime et ses lobbys.

Un régime corrompu
Un autre information révèle que des sociétés pharmaceutiques affiliées au régime auraient orchestré la pénurie de médicaments afin de faire monter les prix. En effet, malgré les sanctions économiques, les profits de ces sociétés ont augmenté et les bénéfices ont été utilisés pour renflouer les caisses des autorités. (…)  Selon les médias, quelque $20 milliards auraient également été détournés du secteur de la santé pour des projets de construction de logements. Ces détournements de fonds ont provoqué des pénuries de cadres hospitaliers et de lits d'hôpitaux.

Les responsables du Département du Trésor américain ont régulièrement démenti que la crise dans les services de santé en Iran soit liée aux sanctions. Cité par l'agence Reuters, un responsable du Département du Trésor a déclaré: "la politique américaine a toujours été de ne pas cibler les importations d'articles humanitaires, comme les produits alimentaires, les médicaments et les équipements médicaux. S'il y a une pénurie de médicaments en Iran, c'est dû au choix du gouvernement iranien et non pas au gouvernement américain".
Toutefois le régime iranien et ses lobbys aux États-Unis ont utilisé la crise pour dévier l'attention de la corruption massive qui ravage le système politique iranien.

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