La dernière semaine a été chargée et rien ne dit qu'il s'agit d'un bilan définitif. La presse se gargarise de tourisme et de contrats dans cette terre endeuillée, préférant aux pleurs des familles réprimées et aux tiraillements des ventres affamés, la douce musique du tiroir caisse. Pourtant un pays où 50 personnes sont exécutées en un mois n'offre ni stabilité politique ni garantie d'investissement.
Ethique
Cela met en question l'éthique des sociétés qui signent des contrats avec les bourreaux, puisque l'économie iranienne est entre les mains des gardiens de la révoution et que l'argent des affaires finance la répression en Iran et la guerre en Syrie. Si les sociétés qui se bousculent à Téhéran veulent préserver leur image aux yeux de l'opinion publique iranienne et française, qu'elles exigent une clause d'arrêt des exécutions en bas des contrats. N'oublions pas que c'est le régime des mollahs qui est en pleine crise économique et que le langage de fermeté est le seul qui marche avec lui.
Le 23 novembre :
Quatre homme exécutés en public sur l'ile de Qeshm
Un homme exécuté à Khomein
Un homme exécuté à Chiraz
Quatre homme exécutés en public sur l'ile de Qeshm
Un homme exécuté à Khomein
Un homme exécuté à Chiraz
Le 24 novembre :
Deux hommes exécutés à Guilan
Quatre hommes exécutés à Karadj (prison centrale)
Un homme exécuté à Mahabad
Deux hommes exécutés à Guilan
Quatre hommes exécutés à Karadj (prison centrale)
Un homme exécuté à Mahabad
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