Federal Foreign Office - Commentant les rapports actuels sur l'état de santé critique de Mohammad Ali Taheri, un citoyen iranien détenu depuis cinq ans, Bärbel Kofler, commissaire du gouvernement fédéral pour la politique des droits de l'homme et l'aide humanitaire au ministère fédéral des affaires étrangères, le 8 novembre, a dit :
" Je suis extrêmement préoccupé par la santé en constante détérioration de Mohammad Ali Taheri, qui est en grève de la faim depuis plus de 40 jours pour protester contre le retard persistant de sa libération de prison et qui a été privé de contact avec sa famille pendant trois semaines. Il est évident que Taheri a été condamné uniquement en raison de sa vision du monde et de ses enseignements religieux. Sa condamnation est donc une violation flagrante du droit humain à la liberté de religion et de croyance que l'Iran s'est engagé à respecter et à protéger en vertu du droit international.
Je demande à l'Iran de libérer immédiatement Mohammad Ali Taheri qui a purgé sa peine d'emprisonnement et qu'il soit libéré pour lui accorder un accès sans restriction à sa famille, à ses avocats et à des soins médicaux complets.
Informations de base :
Mohammad Ali Taheri, fondateur du mouvement éducatif, culturel et spirituel Erfan-e-Halgheh (Le Mysticisme de l'Anneau), a été arrêté en mai 2011 et condamné à cinq ans de prison et 74 coups de fouet, ainsi qu'à une amende en octobre 2011 pour "Insulte envers le sacré ". Il a été condamné à mort dans un nouveau procès en août 2015. Selon l'avocat de Taheri, la cour suprême a annulé la condamnation à mort en décembre 2015 en appel et renvoyé l'affaire devant le tribunal révolutionnaire islamique. L'avocat de Taheri et sa famille s'attendaient à ce qu'il soit libéré en février 2016 alors qu'il avait purgé sa peine de cinq ans.
On estime que Taheri a été placé en isolement dans la prison d'Evine de Téhéran sans interruption depuis son arrestation. Le 28 septembre 2016, Mohammad Ali Taheri a entamé sa dernière grève de la faim pour protester contre le retard de sa libération. Depuis le 16 octobre 2016, on lui refuse tout contact avec le monde extérieur. Selon des informations informelles données à son avocat, il est entré dans le coma et a été admis à l'hôpital de Téhéran.
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