Selon le quotidien iranien Shargh le 17 novembre, l’âge des filles qui se prostituent est tombé à 16 ans et celui des filles qui fuguent de chez elles est tombé à neuf ans.
S’exprimant à l’université des sciences sociales de Téhéran, le directeur de l’association psychiatrique du département des problèmes sociaux, le Dr Bokharaee a déclaré au journal Shargh: « Des facteurs tels que la pauvreté, l’addiction du mari ou de la femme, le mariage forcé, l’attitude des hommes, peuvent être vues comme des causes de la prostitution. »
Bokharaee a déclaré : « Selon l’organisation de la santé, l’âge des prostitués s’est abaissé à 16 ans alors que celui des filles qui fuguent de chez elle s’est abaissé à neuf ans. Et il faut également noter que les fugues mènent parfois à la prostitution. »
Il a ajouté : « Selon les chiffres officiels, il y a des milliers de prostitués en Iran, dont douze pour cent sont mariées. Cependant, il faut noter que, comme la prostitution est un acte délictuel dans le pays, ces chiffres ne sont qu’une partie de l’iceberg. »
Le journal Shargh a cité le Dr Madani, un autre spécialiste de la question: « Ce qui est important est que les problèmes sociaux dans ce pays, qu’il s’agisse de la prostitution ou des addictions, ont des racines structurales, car il est difficile de trouver une solution pour un problème comme l’addiction, ou de la même façon pour la prostitution, aucune solution adéquate ne peut être trouvé, car les mauvaises politiques macro-socioéconomiques nous ont conduits à un point où il est trop difficile de trouver une solution. »
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