Selon The Times Series, Matthew Offord, un membre du parlement du Royaume Uni, a rejoint presque 200 députés tous partis confondus et membres de la Chambre des lords pour demander une enquête internationale sur les abus des droits de l’Homme en Iran.
Selon le rapport, lors d’une conférence dans la Chambre des représentants le 17 novembre, les députés, les Lords et les chefs religieux britanniques ont exprimé leur préoccupation concernant les exécutions en Iran, dont les pendaisons publiques et les exécutions de délinquants juvéniles et de femmes.
Matthew Offord, le député conservateur pour Hendon (Londres), était parmi les politiques qui se sont exprimés à la conférence, affirmant leurs préoccupations concernant les relations commerciales britanniques avec le régime iranien.
Il a déclaré : « La politique actuelle du Royaume-Uni de trouver des opportunités commerciales en Iran dans l’ère post accord sur le nucléaire risque de donner plus de pouvoir aux gardiens de la révolution. »
« Cette organisation paramilitaire du guide suprême est la force majeure dans l’exportation du terrorisme en dehors de l’Iran et dans la répression de toute protestation populaire, en contrôlant 70 pour cent de l’économie iranienne. »
La conférence a demandé une enquête sur les événements de l’été 1988, lorsque le fondateur du régime, l’ayatollah Khomeiny a ordonné le massacre de 30 000 prisonniers politiques en l’espace de quelques mois.
Le rapport ajoute : « Les morts ont été enterrés collectivement en secret et les responsables du massacre sont actuellement à des postes élevés dans le régime. »
Maryam Radjavi, la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), s’est adressée à la conférence dans un message vidéo. Elle a déclaré : « Le régime préserve son pouvoir grâce à ces atrocités, alors même que les protestations antigouvernementales s’étendent dans le pays. Si la communauté internationale n’était pas restée silencieuse et passive à ce sujet, en laissant les criminels échapper à la justice, les vagues d’exécutions et de répression en Iran n’auraient pas pu continuer. »
Selon l’ONU et des organisations internationales comme Amnesty International, les autorités iraniennes ont procédé à 1000 exécutions l’année dernière. Dans un rapport publié le 26 janvier de cette année, Amnesty International a comptabilisé 73 exécutions de délinquants juvéniles depuis 2005 et a mis en garde qu’il y a « au moins 160 délinquants juvéniles dans le couloir de la mort » en violation des lois et conventions internationales interdisant l’exécution de mineures.
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