Les manifestants ont exigé la libération de Mohammad Ali Taheri, qui en est à son deuxième mois de grève de la faim
Le mardi 22 novembre, les forces répressives du régime ont brutalement attaqué un groupe de personnes qui s'étaient rassemblées devant le bureau de l'ONU à Téhéran pour protester contre la détention du prisonnier politique Mohammad Ali Taheri et le manque d’informations à son sujet.
Les manifestants ont présenté au bureau de l'ONU des documents, y compris ceux concernant l'attaque des forces répressives contre le rassemblement à l’extérieur du parlement du régime un jour plus tôt. Au cours des attaques de lundi, les pasdaran et les gardes spéciaux anti-émeute ont violemment frappé les manifestants avec des matraques. En raison de l'attaque, de nombreux manifestants, dont des femmes et des jeunes, ont été blessés et envoyés à l'hôpital. Les Pasdaran ont arrêté 20 manifestants. Les forces répressives ont chassé des manifestants dans les rues environnantes et dans les stations de métro. Durant les derniers jours, des manifestations semblables ont eu lieu dans différentes parties de Téhéran et dans d'autres villes, dont Ispahan.
M. Taheri a été condamné à cinq ans de prison pour « blasphème, usage non autorisé de titres universitaires, et pour ses ouvrages subversifs ». Il devait être libéré le 7 février 2016. Cependant, le pouvoir judiciaire du régime refuse de le libérer en fabriquant de faux nouveaux dossiers contre lui. Il est en grève de la faim depuis le 28 septembre pour protester contre sa détention ; cependant, ce matin (22 novembre), il a perdu connaissance le cinquante-sixième jour de sa grève de la faim en raison d'une chute brutale de sa tension artérielle et de sa glycémie. Les gardiens de prison ont conditionné la rencontre de sa famille à l’arrêt de sa grève de la faim.
La Résistance iranienne appelle tous les défenseurs des droits de l’homme et les autorités internationales à prendre des mesures urgentes pour la libération de M. Taheri et des personnes arrêtées ces derniers jours et à condamner fermement les mesures répressives du régime contre les familles des prisonniers politiques.
Le Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 22 novembre 2016
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