Des agents de sécurité et des agents en civil ont fait une descente dimanche 13 novembre dans la maison appartenant au prisonnier politique Zartosht Ahmadi Ragheb. Ils l’ont arrêté et ont saisi son ordinateur et ses effets personnels.
En réponse à Ahmadi Ragheb qui avait demandé la raison de son arrestation, les forces de sécurité ont déclaré : « vous en saurez plus devant le juge. »
Le prisonnier politique a déclaré vendredi 11 novembre que, à moins que le régime iranien ne considère la situation des prisonniers politiques en grève de la faim, lui aussi, entrerait grève de la faim à 10h dimanche 13 novembre, demandant que tous les prisonniers de conscience dont les militants pour les droits civils, du travail et politique soient relâchés.
Ahmadi Ragheb avait écrit un essai sur l’arrestation d’Esmaeil Abdi : « le fait que les escrocs soient libres alors que ceux qui aiment leurs compatriotes et leur pays sont en prison est une preuve de l’injustice en Iran. »
Il poursuit : « J’ai déclaré et écrit à maintes reprises que nous devrions protester contre l’oppression. Si je ne fais rien et vous non plus, demain, ce sera notre tour. »
Zartosht Ahmadi Ragheb a été condamné par le régime iranien à six mois d’emprisonnement le 16 février 2016 pour propagande contre le système et publication de contenu critique sur Facebook.
Ahmadi Ragheb est également inculpé dans une autre affaire de protestation. Il avait été arrêté le 23 novembre 2015 avec quelques autres personnes devant la prison d’Évine, pour laquelle il avait été relâché sous caution le 7 décembre 2015.
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