Un expert en économie du régime des mollahs a exprimé son inquiétude face à la révolte et aux protestations des populations au sujet de la situation économique actuelle dans le pays et a déclaré : « selon la situation économique actuelle dans le pays, on craint que 12 millions de personnes ne soient au chômage et que 30 millions d'indigents soient pessimistes face à l'avenir de leur pays. La situation risque de provoquer des protestations à l'avenir et le président en sera responsable. »
Comme le journal Resalat l’a rapporté le 23 novembre 2016, Ebrahim Razaghi a admis que le nombre de chômeurs et d’indigents augmente et que les gens sont déçus par le régime. Il a déclaré : « l'orientation économique du gouvernement est vers les couches riches de la société et en faveur d'une classe particulière. Le gouvernement ne fait pas attention aux principaux problèmes. Actuellement, 80 pourcent des salariés sont en dessous du seuil de pauvreté et 7 millions de ménages sont incapables de payer les loyers. Plus la pauvreté se développe, plus les gens perdent leurs espoirs. »
Ebrahim Razaghi a évoqué l'incapacité du gouvernement actuel ainsi que celle du précédent à résoudre la question à cet égard et a ajouté : « ces dernières années, il est prouvé que suivre les politiques économiques libérales n'est pas utile pour nous et cela a confronté notre pays à différents défis, notamment la pauvreté et le chômage. Les gouvernements, à différentes périodes, ont détourné l'attention des gens sur d'autres problèmes afin de dissimuler les politiques inefficaces. Il semble que les politiques économiques et approches du gouvernement sont en train d’être développées en faveur des personnes riches. Dans la situation actuelle, les graves et principaux problèmes de la société ne sont pas pris en compte pour être résolus. »
Il a également débattu de l'inefficacité des autorités à prendre des mesures pour résoudre les problèmes économiques et a avoué qu'une révolution est nécessaire dans le domaine de la gestion puisque certains gestionnaires actuels ne sont pas en mesure de trouver des solutions aux problèmes fondamentaux des populations.
Ebrahim Razaghi a ajouté pour finir : « récemment, il a été annoncé que 72 cadres supérieurs ont une double nationalité, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas la nationalité iranienne, mais ils gouvernent le pays. Une telle forme de gestion n'est acceptable dans aucune partie du monde. D'autre part, il faut dire que certains gestionnaires ont plus le souci d’obtention d’une « carte verte » (américain) que celui de remédier aux problèmes des populations. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire