Le 5 novembre 2016, le quotidien panarabe vedette Alsharq Al-Awsat, a publié un rapport sur les résultats d'une recherche menée par les chercheurs de Khalji-e-Fars (Golfe persique) sur les exécutions systématiques et le massacre des prisonniers politiques en Iran en 1988.
On peut lire dans les informations : « les chercheurs ont fait une recherche sur les statistiques et les chiffres ainsi que les événements liés aux exécutions systématiques en Iran en 1988, lorsque Khomeini est arrivé au pouvoir.
Le régime dictatorial au pouvoir en Iran est établi sur les bases que Khomeini a fondées. Ce régime a essayé de suivre la répression et l'exécution comme moyen de se débarrasser des rivaux qui sont partisans de pensées et de progrès dans la souveraineté politique.
Les exécutions ont toujours cours après 37 ans. La recherche a porté sur les trois accusations de « guerre contre l'islam », « d’agissement contre la sécurité nationale » et « d’enracinement de la corruption dans la société ». Ces accusations étaient le prétexte du régime des mollahs pour éliminer les dissidents politiques. »
Les chercheurs ont également écrit sur le massacre des prisonniers politiques ainsi que sur les conséquences de l’enregistrement publié par l'Ayatollah Montazeri. En 1988, Khomeini a ordonné une fatwa pour légaliser l'exécution des membres de l'OMPI et de ceux qui s’opposent au régime. Par conséquent, le pouvoir judiciaire de l'Iran a prononcé la sentence et a exécuté un nombre de 30 000 personnes, comme estimé par l'OMPI.
Selon l’enregistrement de 40 minutes publié sur le site officiel de l'ancien successeur de Khomeini, l'ayatollah Hossein Ali Montazeri, en août 2016, il s’agit d’une conversation enregistrée de l'ayatollah Montazeri avec les 4 membres du comité de Khomeini pour l'exécution (connu dans les médias comme le comité de la mort).
Bon nombre de ceux qui ont été exécutés avaient déjà été condamnés à une peine d'emprisonnement ou avaient déjà purgé leur peine de prison ou étaient en train de la purger. En plus de cela, quelques autres étaient aussi ceux qui avaient été libérés mais emprisonnés de nouveau sur l'ordre de Khomeini. Ces personnes ont été exécutées seulement parce qu'elles avaient des liens familiaux avec les membres et les partisans de l'OMPI.
L’enregistrement montre que les anciens et actuels dirigeants du régime iranien ont joué un rôle important en suivant les ordres de Khomeini et Khomeini a lui-même signé les ordres d'exécutions. Les ordres ont également été notifiés par le fils de Khomeini disant lors d’une mobilisation massive que toute personne qui soutient l'OMPI sera condamnée à la peine de mort.
L’actuel Guide Suprême, Khamenei, était président durant ces années et il a été l'un des principaux auteurs de ces décisions.
Le président actuel du Conseil de discernement de l’intérêt supérieur du régime, Ali Akbar Hashemi Rafsanjani, était le chef du Parlement au cours de ces années et il était l'un de ceux qui ont consulté Khomeini dans ses décisions importantes.
Les rapports font état des perspectives et des conséquences à venir. Si Hassan Rohani entre en fonction pour le second mandat, il est probable que le nombre d'exécutions augmente à l'avenir puisque le régime actuel de l'Iran a tenté jusqu'à présent de maintenir ses tendances croissantes en menant des exécutions. Ce régime considère ses adversaires politiques comme une menace directe à sa propre survie et à sa pérennité.
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