Conférence de Paris
Appel à la justice; Mettre fin à l'impunité des auteurs de crimes contre l'humanité en Iran et en Syrie
Appel à la justice; Mettre fin à l'impunité des auteurs de crimes contre l'humanité en Iran et en Syrie
Maryam Radjavi: la communauté internationale doit mettre fin à son silence et à son inaction vis-à-vis des crimes des mollahs en Iran et dans la région
Toute solution visant à venir à bout de Daech est subordonnée à l'expulsion totale du régime iranien de la région, en particulier de la Syrie. Le peuple d'Iran déteste cette sale guerre et se tient aux côtés du peuple syrien.
De nombreuses personnalités politiques et de juristes venus de France et d'Europe, des représentants des pays du Moyen-Orient, ainsi que plusieurs responsables de l'opposition syrienne ont participé à cette conférence.
Dans son discours, Mme Radjavi a décrit la politique américaine durant les 16 dernières années comme désastreuse pour le peuple de l'Iran et de la région. « La politique américaine vis-à-vis de l’Iran et de la région durant cette période, a généré d’innombrables catastrophes. «
« Maintenant qu’aux Etats-Unis un nouveau gouvernement se met en place, le peuple iranien et sa Résistance, ainsi que les nations de la région, attendent des Etats-Unis qu’ils révisent la politique qu’ils mènent depuis trois décennies, en particulier depuis seize ans », a-t-elle ajouté.
Maryam Rajavi a réitéré: « dans la crise que traverse le Moyen-Orient, toute solution pour mettre fin à la guerre, l’insécurité et précisément la question de Daech, passe par la fin des ingérences du régime iranien dans la région, et en particulier en Syrie. Collaborer avec les mollahs pour combattre Daech est une catastrophe, car cela renforce le régime iranien et son terrorisme et nourrit Daech sur le plan politique et social. Khamenei prétend que maintenir l’occupation de ce territoire et ces bains de sang sont pour la défense des sanctuaires sacrés, mais le peuple iranien est dégoûté de cette salle guerre et se place aux côté du peuple syrien. »
Mme Radjavi a affirmé : « tout le monde se souvient combien les six puissances mondiales, en particulier les USA, ont cédé du terrain dans les négociations sur le nucléaire et se sont contentés d’un pas en arrière des mollahs. A cette époque, j’ai averti à plusieurs reprises contre ces concessions injustifiables, la non-application des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, et le refus de mettre fin aux projets nucléaires antipatriotiques du régime des mollahs. Mais cet accord qui pouvait être l’occasion pour le régime de dépasser ses crises, donne aujourd’hui un résultat contraire. »
« La faim et la misère écrasent plus durement la population que par le passé. En même temps, des contradictions internes et externes, la corruption financière, des scandales des mœurs et des règlements de compte entre les factions du pouvoir font surface et aujourd’hui les mollahs ne sont plus capables, comme par le passé, de contrôler totalement les factions internes, pas plus que de contenir les protestations sociales. »
« Le guide suprême est tombé dans une impasse. En face, du côté du peuple et de la résistance iranienne, la voie du changement pour l’instauration d’une république pluraliste fondée sur la séparation de la religion et de l’Etat, l’abolition de la peine de mort et l’égalité des hommes et des femmes se prépare. «
La Présidente-élue de la Résistance iranienne a ainsi conclu : « nous attendons avec notre peuple et les nations de la région, de la communauté internationale qu’elle mette fin à sa politique de concessions au régime du Guide suprême. Notre demande c’est qu’elle mette fin au silence et à l’inaction face aux crimes de ce régime en Iran et dans la Région et qu’elle respecte, à la place, la lutte du peuple iranien pour la liberté. »
La conférence était animée par Mme Sylvie Fassier, maire de Le Pin. L’ancienne sénatrice colombienne et aspirante présidentielle, Ingrid Betancourt, Fatoumata Dembele Diarra, juge du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) et de la Cour pénale internationale (CPI) de 2003 à 2014; le sénateur David Norris, ancien candidat à l'élection présidentielle d'Irlande; Marcin Swiecicki, ancien maire de Varsovie; Sir Geoffery Robertson, Président de la Cour des Nations Unies pour la Sierra Leone; le célèbre juriste, Jelia Sane, avocate internationale, Florence Berthout, maire du 5e arrondissement de Paris, Mgr. Jacques Gaillot, de France; et Tahar Boumedra, ancien chef du bureau des droits de l'homme de l'UNAMI chargé de l'affaire d'Achraf, étaient parmi les orateurs.
Une partie importante du programme a été consacrée à la Syrie et à la situation à Alep. L'ancien premier ministre algérien Sid Ahmed Ghozali, ancien porte-parole du gouvernement jordanien et ministre de l'Information, Saleh Qallab; Haitham Maleh, un dirigeants de l'opposition syrienne et président du Comité juridique de la Coalition syrienne; Michel Kilo, membre du bureau politique de la Coalition nationale de la révolution syrienne et des forces de l'opposition; le magistrat François Colcombet co-fondateur du CFID; Brita Hagi Hasan, président du Conseil municipal d'Alep; Anvar Malek écrivain algérien et président de l’observatoire international des droits de l’Homme et Fadel AbdulGhany, directeur du Centre syrien des droits de l'homme sont intervenus dans cette partie de la conférence.
Un certain nombre d'anciens prisonniers politiques et de jeunes militants de l'OMPI qui ont récemment quitté l'Iran ont également assisté à la conférence et ont expliqué leurs expériences et leurs observations sur la répression omniprésente en Iran et les activités de l'OMPI à l'intérieur du pays.
Une exposition présentant des images de certaines des victimes du massacre de 30 000 prisonniers politiques en Iran en 1988 a été visité par les participants à la conférence.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
26 novembre 2016
26 novembre 2016
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