lundi 14 novembre 2016

Iran : Les manifestants furieux des travailleurs de verre ont scandé : « On ne peut même pas s’offrir un morceau de pain »

 Pour la septième journée consécutive, dans la ville centrale de Qazvin, les travailleurs de verre ont organisé un rassemblement de protestation le mardi 8 novembre dans la zone de l'usine et en face de son entrée.
Selon l'agence de presse officielle Sobheqazvin (Sobheqazvin.ir), les travailleurs protestaient contre le fait qu'ils n'ont pas été payés au cours des six derniers mois.

Les travailleurs furieux de la manifestation criaient « le pain que nous mangeons est trempé dans notre sang ».
Les travailleurs ont déclaré que « nos contrats d'assurance n'ont pas été prolongés au cours des cinq derniers mois. La prime d'assurance d'environ 283 des travailleurs contractuels de Qazvin Glass n'a pas été payée depuis au moins six mois et ils n'ont pas reçu leur indemnité de départ à partir de 2014, non plus ».
Un des travailleurs de Qazvin Glass a déclaré que ses collègues demandent le traitement de leurs revendications de salaires dus ainsi que la sécurité de l'emploi. Il a ajouté : « jusqu'à présent, aucune réponse claire à nos demandes n'a été donnée par la direction de l'usine. »
Il a déclaré qu'en raison du paiement irrégulier des salaires des travailleurs et de leur prime d'assurance, la situation économique des ménages d'environ 320 travailleurs à temps plein, à temps partiel et sous contrat dans l'usine a été détériorée. « Maintenant que nous ne pouvons pas nous permettre un morceau de pain, nous attendons plus que jamais que les responsables abordent nos problèmes », a-t-il ajouté.
Selon ce travailleur, les arriérés de salaires des travailleurs à temps partiel et à temps plein ont été de sept et cinq mois respectivement. L'employeur a toutefois payé un mois de salaire dû suite à l'intensification des manifestations syndicales. »
Il a ajouté que les arriérés de salaire ne sont pas du tout compatibles avec le dur labeur que les travailleurs accomplissent chaque jour.
Un autre problème dont les travailleurs se plaignent, c'est que leur assurance maladie n'est plus valide puisque l'employeur n'a pas versé régulièrement la prime d'assurance des travailleurs à la sécurité sociale.

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