mercredi 9 novembre 2016

Au moins 5 partisans de Mohammad Ali Taheri restent en détention en Iran

 Après avoir libéré dix personnes sur au moins 15 personnes arrêtées lors du rassemblement des partisans de Mohammad Ali Taheri devant l'hôpital de Baqiatullah, cinq personnes restent dans l'immeuble "Vozara", en état de détention, en Iran. Malgré la délivrance d'une caution et la présentation de fiches de paie par les familles, ces cinq détenus arrêtés devant l'hôpital Baqiatullah sont toujours en détention.
Ehsan Latifi, Poya Asgaharzadeh, Navid Mousavi, Ismael Hosseini et Ali Masoomi, sont les cinq hommes qui sont toujours détenus dans l'édifice Vozara.
Une source proche des familles des détenus a déclaré : "Pour ces cinq hommes, une caution a été fixée et les familles ont apporté leurs bulletins de salaire, mais les autorités judiciaires, sous prétexte que le bureau était fermé, ont refusé de les accepter. Pourtant, le bureau administratif était encore ouvert".
On a également rapporté que Seyed Morteza Hojjat Najafi Koohkamareii, l'un des élèves de Mohammad Ali Taheri et l'un des éducateurs d'Erfan-e-Halgheh qui avait été arrêté devant sa maison par les Gardiens de la Révolution, a été libéré après une heure, le 23 octobre 2016.
Il est à noter qu'au troisième jour du rassemblement pacifique des partisans de Mohammad Ali Taheri, devant l'hôpital de Baqiatullah à Téhéran, les forces de sécurité ont tenté de battre la foule et ont arrêté au moins 15 personnes et les ont transférées dans un endroit inconnu. Parmi les détenus, il y avait des femmes et un adolescent de 16 ans dont la mère a été sévèrement battue en essayant d'empêcher l'arrestation de son fils.
Des familles, des étudiants et des supporters de Mohammad Ali Taheri pour la troisième journée consécutive, en l'absence de nouvelles non confirmées, ont confirmé que "M. Taheri est tombé dans le coma en raison de sa grève de la faim et a été admis à l'hôpital de Baqiyatallah à Vanak ". Ils se sont rassemblés devant l'hôpital et voulaient lui rendre visite avec des "fleurs et des bonbons" lors d'un rasemblement pacifique, et ce rassemblement a été attaqué par les forces de sécurité les deuxième et troisième jours.
Il est intéressant de noter qu'Amnesty International a publié une déclaration annonçant le manque d'information sur le sort et le lieu où Mohammad Ali Taheri, fondateur d'Erfan-e-Halgheh, fait sa grève de la faim et a exhorté le gouvernement iranien à fournir des informations sur sa situation et de libérer ce prisonnier d'opinion immédiatement et sans condition.
Mohammad Ali Taheri, fondateur de l'Erfan-e-Halgheh, a été arrêté le 4 mars 2011 et condamné à cinq ans d'emprisonnement, à 74 coups de fouet et à une amende de 2500 euros environ par le tribunal révolutionnaire pour "blasphème, intervention illégale dans les affaires de santé et de traitements médicaux ", "d'avoir commis un acte illégal et un adultère", "d'utilisation non autorisée de titres universitaires comme médecin et ingénieur" et pour ses "livres et travaux subversifs".
La Corruption sur la terre par distraction personnes était l'autre accusation contre Taheri.
La condamnation prononcée par M. Taheri lors son premier procès a pris fin, mais, en formant un nouveau procès contre lui et en maintenant son ordre de détention, il a été privé de libération.

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