Le régime des mollahs craint une nouvelle révélation sur le massacre de 1988 et la campagne du mouvement pour la justice en faveur des victimes du massacres de 1988 en Iran
Le « Tribunal religieux » de la ville de Qom, au centre de l'Iran, a condamné Ahmed Montazeri, fils de feu l'Ayatollah Hossein-Ali Montazeri, ancien successeur du fondateur du régime des mollahs, Ruhollah Khomeyni, à 21 ans de prison et à se voir retirer toute autorité ecclésiastique. Cette décision est en réaction à la révélation d'un extrait audio dévoilant les propos tenus par M. Montazeri lors d'une réunion avec les auteurs du massacre de 1988.
Ahmad Montazeri a été condamné pour « actions contre la sécurité nationale », « publication d’un extrait audio classifié » et « propagande contre l'Etat ».« Considérant les peines moyennes minimales et maximales à être appliquées », la décision est réduite à 6 ans derrière les barreaux et interdiction de toutes activités ecclésiastiques pour 3 ans, a ajouté la décision.
La Résistance iranienne condamne fermement cette décision cruelle et exige une action urgente et ferme de la communauté internationale pour assurer la sécurité d'Ahmad Montazeri et empêcher son emprisonnement. Cette décision, rendue sur les ordres du chef du régime des mollahs, Ali Khamenei, dévoile la crainte des autorités concernant des révélations supplémentaires sur le « massacre de 1988 » et le « mouvement pour la justice en faveur des victimes ». Elle est également une admission confession implicite des organes officiels du régime des mollahs prouvant le caractère correct de cet extrait audio.
Cette quête pour la justice vise les fondements même de la tyrannie religieuse, c'est pourquoi le régime des mollahs est si angoissé et fragile face à lui », a déclaré Maryam Rajavi, présidente-élue de la Résistance iranienne, lors d'une conférence internationale tenue le 26 novembre à Paris.
L’extrait audio fait référence à une conversation datant du 15 août 1988 entre M. Ali Montazeri et les membres du « Comité de la mort » de Téhéran, composé de Hossein-Ali Nayyeri (juge religieux), Morteza Eshraghi (procureur), Ibrahim Ra’isi (procureur adjoint) et Mostafa Pourmohammadi (représentant le ministère du Renseignement). Dans ce document, Montazeri dévoile de nouvelles éléments accablants de cette tragédie de grande ampleur, reconnu à présent comme un cas flagrant de crime contre l'humanité et de génocide.
Pourmohammadi est actuellement ministre de la Justice au cabinet d’Hassan Rohani, président du régime des mollahs. « Nous sommes fiers d'avoir exécuté les ordres de Dieu concernant les Monafeqine (terme utilisé par le régime des mollahs en référence à l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran) », a-t-il déclaré après la publication de l’extrait audio. Ra’isi est maintenant vice-président de la soi-disant Assemblée des experts des mollahs et a récemment été nommé par Khamenei à la tête de l'Astan Qods Razavi (l'un des plus importantes institutions économiques du régime). Nayyeri dirige
la Cour Suprême disciplinaire des Juges.
la Cour Suprême disciplinaire des Juges.
Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 28 Novembre 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire