lundi 14 novembre 2016

Un groupe de jeunes: joignez-vous au mouvement pour la recherche de la justice en Iran

 Un groupe de jeunes de la ville de Kermânchâh (à l'Ouest de l’Iran) a soutenu le mouvement pour la recherche de la justice pour les prisonniers politiques massacrés en 1988 en Iran. Ils ont souligné que les auteurs ainsi que les instigateurs de ce crime cruel doivent être jugés.
Voici un extrait de la déclaration : « le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 est une honte éternelle pour tous ceux qui ont fermé les yeux sur ce crime inhumain.

Tout le monde sait que certains des enfants les plus fidèles et les plus dévoués du peuple iranien ont été envoyés à la potence au cours de l'été 1988 alors qu'ils purgeaient leurs peines d'emprisonnement prononcées par les tribunaux de ce même régime. Le massacre était d'une part le summum de l'héroïsme et du dévouement des combattants et des moudjahidine, et d’autre part une extrême barbarie ainsi que de la cruauté de la part des dirigeants du régime des mollahs.
En collaboration avec le mouvement de recherche de justice pour le peuple iranien, nous, les jeunes de Kermânchâh, demandons à tous les Iraniens de conjuguer leurs efforts et de dénoncer ces crimes plus que jamais. Nous demandons également que l'affaire soit portée à la Cour pénale internationale afin que tous les auteurs et tueurs soient traduits en justice.
Aujourd'hui, les auteurs et les instigateurs du massacre sont toujours au pouvoir et continuent leurs actes criminels contre le peuple iranien ; parmi eux, il y a le mollah Mostafa Pour Mohammadi, le ministre de la Justice du gouvernement du mollah Rohani et le mollah Raeisi, conservateur d'Astan-e-Quds, l'entité économique la plus riche d'Iran. Ils étaient membres de l'escadron de la mort responsable du massacre des prisonniers politiques à l'époque. Eux et tous les autres tueurs devraient être tenus responsables de ce qu'ils ont fait et la justice doit être appliquée à tous. »
Hommage à tous les prisonniers massacrés durant l'été 1988
Un groupe de jeunes de la ville de Kermânchâh, novembre 2016

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