En raison d’une douleur osseuse sévère le prisonnier politique d'Evin, Seyed Mohammad Hossein Kazemeyni Boroujerdi, a été emmené deux fois à l'unité de santé de la prison au cours des derniers jours seulement pour être renvoyé dans sa cellule sans avoir reçu de traitement adéquat.
Malgré de nombreux problèmes de santé au cours des dix dernières années, M. Boroujerdi a été privé d'un traitement adéquat et d'un congé temporaire, gardé sous les pressions inhumaines du service théocratique spécial de la prison d’Evin.
À cet égard, une source proche de la famille de M. Boroujerdi a déclaré que « en raison du manque d'installations de traitement appropriées dans le centre de santé d'Evin, M. Boroujerdi a seulement à trois reprises reçu des injections d'analgésique, ce qui n'a pas été efficace. Suite à la détérioration de son état de santé, il a été une fois de plus emmené à l'unité de santé de la prison dimanche, seulement pour recevoir le même traitement d'injections d’analgésiques que les jours précédents qui, malheureusement, n'a eu aucun effet sur la réduction de sa douleur. Le médecin de la prison croit que M. Boroujerdi pourrait souffrir d'une maladie discale lombaire.
M. Boroujerdi a écrit une lettre à la Cour religieuse spéciale, demandant à être emmené dans un hôpital bien équipé en dehors de la prison et disant qu'ils sont directement responsables de sa vie, mais malheureusement les autorités pénitentiaires et judiciaires refusent de répondre à ses demandes ».
La source a également souligné que « en raison de sa douleur osseuse, les conditions de santé de M. Boroujerdi sont telles que les membres de sa famille ont été choqués quand ils l'ont rencontré le samedi 5 novembre. Le prisonnier politique s’est vu refuser un traitement approprié pendant dix ans. Il a été soumis à des tortures accablantes lors des interrogatoires, à la suite desquelles il souffre maintenant de problèmes cardiaques et respiratoires ainsi que d'ostéoporose sévère. Il souffre également de douleurs osseuses depuis des mois, à un tel point que sa taille et ses jambes sont déformées et qu'il peut à peine marcher. Pourtant, aucune mesure efficace à cet égard n'a été prise jusqu'ici par les responsables de la prison ».
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