Au travers d’un crime brutal et horrible, les sbires des mollahs ont totalement aveuglé un prisonnier le 8 novembre. Mohammad Shahriari, le procureur du tribunal de Téhéran, a déclaré à ce propos : « Le dossier avait été envoyé au Tribunal pénal de Téhéran sous la forme d’un formulaire de procuration, à la date du jour et en présence du chef de la Cour pénale de Téhéran et des experts concernés, la sentence de Ghessas (la loi du talion) a été appliquée sur les deux yeux ». (Agence de presse FARS affiliée au pasdaran-8 novembre).
Actuellement, au moins sept autres prisonniers détenus dans des prisons iraniennes attendent un châtiment brutal d’aveuglement total.
Le 8 novembre, deux Kurdes de la prison de Qorveh, et le 7 novembre, trois prisonniers à Mahābād et Qazvin ont été envoyés à la potence. En conséquence, le nombre d'exécutions depuis le début de novembre a atteint 21.
L’application de ces décisions sauvages, qui ne représentent qu'une infime partie des dimensions catastrophiques des violations des droits de l'homme en Iran, montre très clairement que le régime en crise du Guide suprême ne renoncera jamais au meurtre, à l’exécution, aux décisions violentes d’amputation de main et d’aveuglement total sur sa seule et unique volonté.
Le silence et l'inaction face à ces horribles crimes qui ont porté atteinte à la conscience de l'humanité contemporaine constituent une violation des principes des droits de l'homme. Le dossier de violation des droits de l'homme en Iran devrait être porté devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Les échanges et la complaisance avec ce régime ne constituent que des incitations à la barbarie au XXIe siècle. La poursuite et l'expansion des relations avec ce régime doivent être conditionnées à un moratoire sur les exécutions et sur les peines cruelles.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 8 Novembre 2016
Le 8 Novembre 2016
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