Un expert économique du régime des mollahs a déclaré « qu’en raison de la pauvreté, les ressources financières d'une grande partie de la population iranienne ont été réduites au strict minimum à un tel point que sur les dix dernières années, les ménages iraniens ont été obligés de consommer de moins en moins de protéines, de produits laitiers et même des fruits et des féculents comme le riz et le pain ».
Dans une interview accordée au journal Arman le samedi 5 novembre, Farshad Momeni, un expert économique de l'Université Allameh Tabatabai, a déclaré « qu’un tel degré d'épargne montre que les finances des populations ont été réduites au strict minimum puisque personne, dans des circonstances normales, ne planifie des réductions aussi radicales qui sont directement liées à sa vie, à moins d’y être obligé ».
Momeni a décrit la croissance économique de l'Iran en 2016 comme défavorable, ce qui manque de qualité et est toujours limitée aux ventes de brut, au courtage, aux activités financières et à la promotion des opérations du marché monétaire ce qui, selon Momeni, ne peut créer des emplois ni sauver le pays de ses nombreux problèmes économiques et sociaux.
Momeni a poursuivi : « Par exemple, une grande partie des ressources du pays est dédiée aux concessionnaires automobiles et, suite à un petit changement intervenu dans ce domaine, le gouvernement a conclu que la situation économique globale de la population s'est améliorée. »
À la fin de son interview, l'expert économique a demandé à Hassan Rohani de ne pas trop se fier au rapport du FMI sur la croissance économique de l'Iran en 2016, car, comme les années précédentes, le rapport repose sur des données économiques manipulées en interne, ainsi que sur ‘des jeux opportunistes’. Il a ajouté « qu’en raison de ces jeux et manipulations de données, nous sommes actuellement confrontés à une crise généralisée de manque de confiance qui, tôt ou tard, atteindra les organisations internationales aussi. »
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