La Résistance iranienne appelle les organisations internationales de défense des droits humains, en particulier le Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme et les rapporteurs sur la torture et le droit à la vie, à exiger la libération inconditionnelle des prisonniers politiques qui se trouvent dans une situation critique. Le régime iranien prive les prisonniers politiques de leurs droits les plus élémentaires en matière de soins de santé et de visites familiales, afin d'accroître la pression exercée sur eux.
Le Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne a dressé la liste de sept prisonniers qui se trouve dans un état particulièrement angoissant.
Hassan Sadeghi, actuellement emprisonné dans la prison de Gohardasht, souffre d'un glaucome à l'œil droit. Le glaucome est le résultat des coups et de la torture et les médecins ont dit qu'il est possible que sans traitement, il puisse devenir aveugle.
Sadeghi, partisan de l'Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI), a été emprisonné à trois reprises depuis les années 1980.
Asghar Qattan, également dans la prison de Gohardasht, souffre de plusieurs pathologies comprenant une maladie cardiaque, de l'hypertension, de l'hyperlipidémie, de diabète, d'une maladie rénale et de problèmes au foie et à la rate. Il doit être hospitalisé sous surveillance 24 heures sur 24, mais la prison refuse de le libérer.
Qattan a également été emprisonné à trois reprises depuis les années 1980.
Zeinab Jalalian, incarcéré dans la prison de Khoy, est au bord de la cécité, mais le Régime ne permet pas qu'il soit soigné. La famille de Jalaian a été menacée si elle révélait des informations sur son état.
Il a été accusé d'avoir mené une guerre contre Dieu, un niveau d'accusation trompeuse que le Régime utilise souvent contre ses détracteurs. On lui refuse toute visite familiale.
Il a été accusé d'avoir mené une guerre contre Dieu, un niveau d'accusation trompeuse que le Régime utilise souvent contre ses détracteurs. On lui refuse toute visite familiale.
Rasoul Razavi, dans la prison de Tabriz, est en grève de la faim depuis le début d'octobre. La semaine dernière, il a été battu et menacé par des autorités de la prison.
Shir Mohammad Shirvani, détenu dans la prison d'Ardebil, souffre d'une maladie aiguë du rein et gastro-intestinale. Lorsqu'il a demandé un traitement médical, il a été transféré en isolement.
Il a été condamné à 22 ans en 2008 et a été transféré à la prison d'Ardebil pour exercer des pressions sur lui et s'opposer aux visites de sa famille.
Il a été condamné à 22 ans en 2008 et a été transféré à la prison d'Ardebil pour exercer des pressions sur lui et s'opposer aux visites de sa famille.
Mohammad Ali Taheri, emprisonné dans la prison d'Evine, est en grève de la faim depuis le 28 septembre et se trouve dans un état critique. Il a été condamné à cinq ans d'emprisonnement pour "insulte aux saintetés, usage illicite de titres scientifiques et rédaction de livres et d'articles trompeurs", accusation montée de toute pièce par les mollahs. Il aurait dû être libéré en février 2016, mais le Régime le détient encore, essayant d'échafauder une nouvelle affaire contre lui.
Arash Sadeghi, emprisonné à la prison d'Evine, souffre de graves problèmes de santé suite à une grève de la faim qu'il a entamée pour protester contre l'emprisonnement de son épouse Golrohk Ebrahimi. Il a été arrêté pour "collusion contre le régime" et "insulte de sanctuaires religieux".
Source : Stop au fondamentalisme
Source : Stop au fondamentalisme
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire